La vie quotidienne d’un ouvrier au XIXème siècle. Nourriture et alcool

Budget alimentaire : La nourriture représente 62% du budget d’un ouvrier, 12% pour l’habitation, 16% pour les vêtements et après y a plus grand chose.

  • Le pain représente 18% du budget alimentaire, jusqu’en 1880 la viande seulement 10%. Puis apparaissent les techniques de congélation et les viandes frigorifiques arrivent du Nouveau Monde, du bœuf élevé en plein air dans les vallées américaines. Alors que la volaille reste un mets de fête -le chapon de Noël, le magret laqué au resto-.
  • L’ouvrier français consacre plus de 10% à la boisson alcoolisée, par jour 1F14 pour se nourrir et 1F24 pour picoler. Jusqu’à ce que les syndicats s’en mêlent : en effet, il faut être en bonne santé pour pouvoir lutter. Bourré tu te rends pas trop compte que tu te fais ken’ avec ton misérable salaire.

A cette époque, on boit en famille, femme, enfants. De toute façon pour trouver de l’eau potable à Paris, faut s’accrocher. Sinon ils s’assomment au bistrot et au cabaret.

Plus de 3L de pinard quotidiennement, quand même…

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One thought on “La vie quotidienne d’un ouvrier au XIXème siècle. Nourriture et alcool

  1. Oui, et il faut savoir qu’à la belle époque, les ouvriers célibataires mangent plutôt à l’extérieur. On mange peu chez soi car de nombreux logements ne sont pas équipés de cuisine. Alors on mange dehors : un peu de pain, du saucisson et on file chez le marchand de vin.

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