« J’étais très affectueuse et dotée d’une apparence plutôt attirante. Je plaisais au premier regard, sans employer ni artifice ni soin à cet effet »
Comment elle se la raconte…
Qui est-elle?
Née en Prusse en 1729, Sophie Augusta Fredericka connaît dès son enfance des désirs de pouvoir. Moi à 11 ans je voulais être coiffeuse (Non c’est pas vrai, mais ma sœur aspirait à être esthéticienne). Des ambitions d’enfant qu’elle cultive en examinant son arbre généalogique à la recherche de liens avec la Russie, empire géant qui pourrait la faire devenir une femme puissante. Sa mère utilise ses relations pour mettre en relation sa famille et la famille royale russe.
Le mariage avec le Grand-Duc Pierre, un pas vers le trône.
D’un autre côté, l’impératrice de Russie Elisabeth adopte son neveu, héritier direct du trône, le Grand-Duc Pierre. Il a 15 ans et est issu d’un mariage entre cousins. La consanguinité a fait son job. Peu développé, arrogant mais sans ambition. Heureusement, sa tante l’impératrice en a pour lui et elle rencontre Sophie. L’adolescente semble être une épouse parfaite pour Pierre : elle a appris les coutumes Russes et la religion orthodoxe, elle apprécie la musique et la philosophie. Elle tiendra plus tard dans sa vie une correspondance avec Voltaire.
C’est le 21 août 1745 que Sophie devient la Grande-Duchesse Ekaterina en épousant le rustre héritier de l’empire Russe. Si celui-ci n’est pas porté sur « la chose » et préfère jouer à des simulations de batailles dans la chambre conjugale, Catherine est plus sujette aux désirs, elle écrit dans ses mémoires : « à l’époque j’étais très turbulente, je montais à califourchon sur mes oreillers jusqu’à l’épuisement… »
Son premier enfant, un second pas vers le pouvoir.
Six années après le mariage, aucun héritier n’est en route, jusqu’à l’arrivée de Sergueï Saltikof, un officier de l’armée. Quelques mois après leur rencontre, Catherine II tombe enceinte. Personne ne croit en la paternité du Grand-Duc Pierre mais aucune question n’est posée, on accueille l’héritier royal. L’impératrice Elisabeth décide d’élever elle-même cet enfant, loin de ses parents. Privée de son fils Paul, Catherine se console dans la philosophie et la vie de cour, alors que Pierre, furieux des suspicions à propos de sa paternité, présente à la cour sa maîtresse, atteinte de strabisme, boiteuse et marquée par la variole. Ça fait rêver. Bref, les jeunes parents ne sont pas trop marqués par l’éloignement de la chair de leur chair.
Couronnement et coup d’Etat
Avec la mort de l’impératrice Elisabeth en 1762, et après 17 ans de mariage, le couple Pierre et Sophie accède officiellement au trône. Pierre III, prussophile -enfin qui kiffe la Prusse, il y a vécu ses quatorze premières années- signe une trêve lors de la guerre de sept ans alors que la Russie dominait largement. Il s’attire les foudres de l’armée et de la noblesse. Catherine II va en profiter pour mettre en œuvre un coup d’état avec l’aide de Grégory Orlov, son amant, et de ses frères. En juillet 1762, à cheval, elle conduit l’armée et remporte une victoire sur son époux en le rendant captif. Il meurt quelques jours plus tard, empoisonné. Mais Catherine elle jure qu’elle n’y est pour rien, elle voulait juste le chasser de la sphère politique, pas du tout, mais alors vraiiiment pas du monde des mortels.
Sa politique
D’une pierre deux coups, elle devient veuve et est (auto)proclamée souveraine unique et impératrice de toutes les Russies. Loin d’être appréciée de tous, elle favorise la noblesse, leur offre de nombreux privilèges. Ainsi elle se met le peuple à dos et des révoltes éclateront en 1774. Choquée par les finances du pays, elle va annexer la Crimée et l’Ukraine pour faire entrer des richesses dans l’Empire. Astuce, si t’as pas assez, pique chez le voisin. De plus, elle tente d’améliorer les conditions médicales, notamment le vaccin, ainsi que le commerce et l’agriculture et se vante de l’éducation en hausse en son empire. Mais les chiffres sont plus parlants : seuls deux pour cent du revenu national sont consacrés à l’éducation, contre treize pour l’amélioration des palais.
La grande découverte
Durant la Seconde Guerre Mondiale, des soldats allemands ayant pénétré un des palais de l’impératrice Catherine II ont découvert quatre pièces uniquement destinées à accueillir une collection d’art érotique. Peintures, sculptures, fresques, lustres, meubles, tout avait disparu après la guerre, il ne restait que les témoignages des soldats allemands. Aujourd’hui, de nombreux meubles ont été retrouvés, illustrations…
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