Le curé, la putain, et la chasteté.

Salut internet, après un premier article sur les putes et les bourgeoises au XIXème siècle, avec Polina, du blog Polinacide (clique pour lire son article), on a décidé de retravailler ensemble sur un même thème. Le principe est simple, on prend un document Gallica qui nous intéresse et on le travaille chacune de notre coté. Celui-ci nous avez été envoyé par un lecteur, J. Dekeroual, il s’agit d’un document sur la fréquentation des filles publiques par les curés. On reste dans la bonne ambiance. 

L’ordre sexuel dans la religion

Dans le catholicisme, il existe une sorte de tryptique sexuel. Il touche tous les Hommes, les religieux, les mariés et les célibataires. Si jamais, il y en a un des trois qui déconne, tout est déséquilibré.

Voici les trois règles :

  • Les prêtres, religieux et religieuses doivent être abstinents.
  • Les célibataires doivent être abstinents.
  • Les personnes mariées doivent être fidèles et connaître des périodes de continence (et puis aussi ne pas être du même sexe hein, on déconne pas avec ça. Un papa, une maman).

Bin, si tu veux mon avis, c’est pas funky funky la religion.

Évidemment, l’équilibre est super instable.

Depuis le XIIIème siècle, les curés ont fait vœu de chasteté. Bin ouais, ils peuvent pas passer leurs journées à dire aux autres de pas baiser, pas lui, pas elle, pas comme ça, pas maintenant, et eux, se faire plaisir dans le stupre. Non, c’est impossible. Du coup, hop, chasteté pour tous les religieux. Le truc pratique, c’est qu’ils disent prendre exemple sur le Christ, ça légitime. Chacun ses prétextes. Moi, de toute façon, ça me tente moyen les mecs en soutane. Bref. C’est beau l’éthique sexuelle chez les curés, d’ailleurs les moines bouddhistes aussi sont chastes, enfin, en théorie. Un petit coït rapide avec une pénitente, une religieuse, ou une fille publique, ça ne fait de mal à personne, hein. Si personne le sait, ça ne compte pas, si ? Dieu est pardon.

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Ahmès Néfertari, l’Épouse du Dieu (rien que ça)

Salut les gens d’internet mondial, après avoir travaillé sur une Reine d’Égypte dont on ne sait finalement pas grand-chose, à part qu’elle a été mauvaise… J’ai nommé la grande Néferousobek, j’ai décidé de travailler sur une nouvelle Reine. Et cette … Continuer la lecture 

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Perceval le Gallois, ce n’est pas qu’un gros con

Pourquoi Perceval est con ? Et pourquoi ce n’est pas de sa faute ?

Au moyen âge, les légendes sont super importantes. Elles stimulent l’imagination et te balancent une bonne dose de morale en pleine face. Des légendes, il y en a plein, mais la plus connue est celle du roi Arthur, de la Table Ronde et de la recherche de Graal. Eh oui, parce qu’en fait, Merlin, il n’a jamais vraiment existé. Pareil pour Arthur, Guenièvre, Lancelot et Perceval.

 

Si nous connaissons tous, ou presque, la version moderne des chevaliers de la Table Ronde à travers Kaamelott, aujourd’hui je vous propose de découvrir la version médiévale de la vie de Perceval le Gallois. Finalement, on se rend compte qu’il n’est pas aussi teubé qu’on peut le croire (non, je déconne, mais il a des circonstances atténuantes).

Une mère poule, et une enfance un peu pourrave

Selon la légende de Chrétien de Troyes, la mère de Perceval, dont on ignore le prénom, a décidé de changer de vie le jour où son mari, le roi Pellinor de Listenois et ses fils, Tor, Lamorat de Galles, Agloval, et Dornar, ont été tués. Ils étaient tous de valeureux chevaliers, mais bon, ils sont morts. Alors valeureux, OK, mais résistants, je ne sais pas.  Continuer la lecture

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Raconte-moi l’Histoire du Tampax (aucune personne ne sera blessée, vous pouvez tous cliquer)

Aujourd’hui Tampax a 80 ans, si l’utilisation de tampon non bio est décriée (notamment pour les pesticides et les chocs toxiques, c’est pas rien hein !) le tampon a incontestablement offert une liberté d’action et une certaine émancipation à la … Continuer la lecture 

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