Les recettes médiévales à picoler au coin du feu

En France, on picole, on fait la fête, parfois on écoute de la musique, et souvent, on aime bien manger, sortir et l’ivresse. Oui, tout ça. Et on compte pas s’arrêter d’aller en terrasse, mais bon, là, il caille grave, alors je propose de rester près de la cheminée (ou autre source de chaleur de type : chauffage, être humain, plaid géant, chat…). Voici trois recettes médiévales à consommer au coin du feu avec modération, mais pas trop.

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Concrètement, les trois recettes sont très simples à réaliser, avec des ingrédients faciles à trouver.

 Le cidre chaud aux épices

(existe aussi en version sans alcool)

Pour 6 verres, il te faut :

1,5 litre de cidre ou de jus de pommes brut

1 clou de girofle

1 morceau de gingembre frais (entre 1 et 2 cm selon si tu aimes beaucoup le gingembre, ou non)

80 ml (soit un peu moins d’une demi tasse) de miel pour respecter le coté médiéval de la boisson, sinon tu peux mettre du sirop d’érable, du sucre de canne ou de l’agave, c’est toi qui vois.

Pour commencer, tu verses ton cidre ou jus de pomme dans la casserole avec le clou de girofle et le gingembre. Tu peux couper le gingembre en morceaux, mais si tu veux pas t’emmerder, t’es pas obligé de le faire, ça marche aussi. Tu peux ajouter le miel/sirop/sucre, mais c’est facultatif. Tout dépends si tu aimes les boissons très sucrées ou non. Manger-bouger te dirait de pas en rajouter, moi j’ai tendance à te dire que c’est l’hiver, il caille, et si ça réchauffe ton cœur, fais toi plaisir. Tu fais chauffer le tout à feu moyen entre 5 et 7 minutes. Tu surveilles, faut pas que ça commence à bouillir. Ensuite, à l’aide d’une cuillère, tu enlèves le clou de girofle et le gingembre et tu verses ta boisson dans des verres, tasses. Tu fais attention à ne pas te brûler (ni les doigts, ni la langue), et tu savoures !

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Tu peux proposer à des amis de venir déguster le cidre chaud avec toi parce que ça ne se conserve pas, en plus, si tu bois 6 verres de cidre, tu risques d’être un peu rébou. Mais c’est toi qui te gères. Attention, l’abus d’alcool rend saoul et peut faire vomir, ou montrer son cul. Continuer la lecture

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Le soutien-gorge, ou l’histoire du nichon fier

Du bonnet A au bonnet… Au bonnet quoi d’ailleurs ? F, G ? On me signale que le nichon le plus gros trouvera soutien et maintien dans un bonnet K ! Le soutien-gorge tel qu’on le connaît, le plus classique avec deux bonnets et deux bretelles, est né au XXème siècle, et avant ? On faisait comment ? Découvrez l’histoire du soutien-gorge !

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La bandelette antique

Durant l’antiquité, le soutien-gorge n’existe pas, mais en Grèce, aux alentours du Vème siècle avant notre ère, les femmes utilisent des sous-vêtements pour cacher leurs formes. Il faut gommer les hanches et la poitrine. Il faut faire disparaître tout ce qui peut être féminin en fait. Aussi, les Grecques portent-elles des brassières, ou mastodeton, de larges et longues bandes qu’elles s’enroulent autour de la poitrine. L’idée, c’est de comprimer dès l’adolescence pour limiter la croissance des nichons… Bonne ambiance.

A Sparte, les femmes portent des tuniques serrées sous la poitrine, ça fait sortir les nichons, et en plus de ça, loin de la pudeur qu’on connaît, les femmes n’hésitaient pas à ne cacher qu’un seul sein, le droit, et laisser le gauche à l’air libre !

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A Rome, on fait pareil, on cache tout… Il n’y a que les noms qui changent. Le zona sert à masquer les hanches, et les bandelettes pour poitrine sont appelés strophium, ou encore  taenia ou d’un fascia. C’est comme une grande écharpe qui sert à draper et comprimer les seins pour les faire disparaître sous la robe. Pendant le sexe, certaines prostituées gardent leur soutif, genre, non, ils sont trop gros, j’ai honte !

De manière générale, en Égypte ancienne, les femmes vivent seins nus ou en robe, mais elles ne portent pas de soutien-gorge. Continuer la lecture

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Sokushinbutsu, ou l’auto-momification des moines japonais

La religion, vaste sujet, surtout en ce moment. Je ne suis pas religieuse, je ne crois en rien et ça me va très bien, mais je suis très tolérante. Tu peux aller à la messe, faire le ramadan ou ne pas prendre l’ascenseur le vendredi, je m’en fous. Je m’en fous tant que tu n’emmerdes pas le monde avec une propagande, des lois liberticides, une kalachnikov ou une ceinture d’explosif. Le Bouddhisme, religion ou philosophie ? Sans doute les deux. Aujourd’hui je vais vous parler des moines Shingon. Ils sont au Japon et vivent leur croyance pleinement, sans tuer personne, sauf eux-même.

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Sokushinbutsu : retour sur une pratique

Au VIIIème siècle de notre ère, il existe un mec brillant. Enfin, c’est ce que les Japonais de l’époque racontent. Il s’agit de Kūkai ou encore Kōbō-Daishi. Kūkai, il est bouddhiste à fond. Il se retrouve là-dedans, il aime ça, il médite et toute sa vie il va s’impliquer dans la bienveillance, l’amour de soi et de l’autre. Aussi, il va créer une nouvelle branche du bouddhisme : Shingon. Le moine estime qu’il faut se détacher pleinement du monde sensible, il explique que les 5 sens ne sont que des illusions du mental et qu’il faut passer outre. Pour cela, les adeptes doivent s’entraîner à résister à la douleur, au froid, au chaud, aux odeurs, aux bruits, à manger des trucs dégueulasses et des trucs bons sans faire de distinction. C’est chaud quand même. Aussi, les moines prennent l’habitude de méditer sous des cascades d’eau pas glacée, mais presque.

Portraits de moines Shingon

C’est autre chose que le grand séminaire hein. Une fois que les moines sont bien à l’aise dans leur méditation, loin des sensations du corps humain, ils aspirent à devenir bodhisattva. C’est à dire, atteindre le nirvana en faisant s’envoler leur esprit de leur enveloppe charnelle. Il s’agit de devenir un Sokushinbutsu. Pour cela, la méthode n’est ni simple, ni toujours efficace, voici les quatre étapes. Continuer la lecture

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L’accident de train du 22 octobre 1895 de la gare Montparnasse (photo)

Aujourd’hui je vous parle d’une photo que vous connaissez tous. Même toi au fond. L’image est célèbre. Vraiment. On la retrouve souvent en poster dans les restaurants, en coussin chez GIFI ou encadrée sur amazon. Cette photo, c’est celle d’une locomotive qui se casse la gueule à travers un mur. Plus précisément, il s’agit d’un train en provenance de Granville qui démonte la façade de la gare Montparnasse en 1895, sur les coups de 16h.

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C’est spectaculaire n’est-ce pas ? Voici l’histoire de ce terrible accident.

Le train n°56 en provenance de Granville et à destination de Paris

Le 22 octobre 1895, dans le train n°56 en provenance de Granville, tout va bien. Il doit arriver voie 6 à la gare Montparnasse, mais en fait, il va s’arrêter un peu plus loin… Avant d’arriver à Montparnasse, il n’y a pas de problème majeur. Le train est parti à 8h45 de la Basse-Normandie, le chauffeur, Victor Garnier n’est ni bourré, ni malade, ni mort. Le mécanicien, Guillaume Pellerin non plus. Lors du passage du train à la gare Versailles-Chantier, il y a un petit retard de sept minutes, mais quiconque prend le train deux fois dans sa vie sait qu’il y a TOUJOURS du retard et que sept minutes, ce n’est rien du tout. Continuer la lecture

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