Les trois jambes de Frank Lentini, la bête de foire

Après la femme à barbe Clémentine Delait, la femme la plus moche du monde, Julia Pastrana et la femme chameau Ella Harper, je vous présente une nouvelle bête de foire : Frank Lentini, le mec qui a trois jambes. Il est italo-américain … Continuer la lecture 

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Gueule de bois, les remèdes au fil des siècles

L’alcool, le fléau du siècle, je dis non. L’Humanité a toujours picolé et on en parle même dans la Bible. Tu sais, lorsque Noé est tellement bourré qu’il montre sa bite à ses enfants… Sombre histoire. Ce que la Bible ne nous dit pas, c’est le mal de tête et la gueule de bois qu’a du se payer Noé le lendemain. La honte aussi. Mais surtout, on ne parle pas de remèdes contre gueule de bois, et c’est bien dommage. Aujourd’hui, je vous explique les astuces au fil des siècles, ce n’était pas toujours des réussites.

 

 Gueule de bois, les remèdes au fil des siècles

Grèce – Le clou de girofle et l’améthyste

En Grèce, les auteurs conseillent le clou de girofle, mais aussi de mettre une améthyste dans le verre ou dans la bouche lorsqu’on picole… Peu concluant.

Rome – Poumons de mouton et canari frit

Les Romains, eux, ont plusieurs astuces. Faut dire qu’avec tout ce qu’ils picolent, mieux vaut prendre des précautions. Aussi, il y a le chou bouilli, qu’ils consomment en prévention, mais aussi après l’ivresse. Au pire, ça ne fait pas de mal, c’est détox… Ensuite, il y a l’omelette d’œufs de chouettes avec des poumons de moutons. Miam miam. On n’a peur de rien à Rome ! Si vraiment les symptômes de gueule de bois persistent, n’hésitez pas à faire frire un canari et à le consommer encore chaud, ou à manger des becs d’hirondelles moulues. C’est recommandé par Pline l’Ancien. Continuer la lecture

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La Malinche : la femme interprète de la conquête espagnole

Avant d’entendre parler de la Malinche dans l’album de Feu! Chatterton, j’ai découvert la femme, sa vie, son oeuvre : ici et voici son histoire. Au tout début du XVIème siècle, les Européens parcourent le monde et atteignent les côtes mexicaines, ravageant les cultures et envahissant les villages. Pendant ce temps, Malinali Tenepal naît dans la région de Veracruz, au sud du Mexique (on estime sa naissance entre 1501 et 1505).

La Malinche

Malinali est issue d’une riche famille Aztèque. Si, si, c’est possible. Il n’y a pas que des paysans, il y a aussi ceux qui développent le commerce. Ses parents lui donnent une très bonne éducation et vivent très correctement. Malheureusement, alors qu’elle n’est qu’une enfant, le père de Malinali Tenepal décède, elle va alors hériter d’une très très grosse fortune. Au bout de quelque temps, sa mère va se remarier. C’est le début d’une autre vie. Une vie un peu nulle.

 La Malinche est vendue

Après son second mariage, la mère de Malinali, donne naissance à un petit garçon et son nouvel époux décide que la petite fille doit disparaître. Ça ne sent pas bon pour Malinali. À quelques siècles près, les parents auraient pu décider de la planquer dans un congélateur ou un coffre de voiture et tout le monde n’y aurait vu que du feu. Mais au XVIème siècle, les voitures n’existent pas. La petite est vendue à des commerçants mayas et dans le village on fait croire qu’elle est décédée, sans bruit et sans souffrance.

UZU

Malinali est jolie et bien éduquée. Achetée à prix moindre à ses parents, elle est revendue à prix d’or à des habitants de l’État de Tabasco. Enfin, elle se retrouve entre les mains d’un riche seigneur. Elle va tisser et coudre toute la journée en écoutant les autres femmes parler. Ainsi, elle va développer un certain don pour les langues.

À la base, elle parle la langue aztèque, le nahuatl, maintenant elle comprend également le maya. En attendant on la fait passer de mains en mains, et c’est pas rigolo. Et puis un jour, Hernan Cortés, à la tête de 600 conquistadores espagnols, attaque la ville de Potonchan pour mettre en esclavage tout le monde, les convertir au catholicisme et piquer leurs ressources. Beau programme, y’a pas à dire. Ça fait rêver. 

La Malinche, un cadeau de paix

Les Mayas se rebellent, ils se battent mais ce n’est pas suffisant pour calmer les Espagnols, alors en cadeau de paix, ils offrent 20 jeunes filles. Malinali en fait partie…

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Ivan le Terrible, règne de la torture et de la terreur

Ivan le Terrible, ou Ivan IV de Russie, c’est pas un mec super rigolo. Il a des tendances bipolaires et paranoïaques et si quelqu’un l’emmerde, il le tue. Tu me diras, c’est quand même le plus efficace pour arrêter de se prendre la tête. Découvrez l’existence de ce drôle de personnage (quand je dis drôle, je veux dire pas très drôle en fait).

 Les tortures d'Ivan le Terrible

L’enfance sanglante d’Ivan le Terrible

Si Ivan n’est pas un garçon équilibré, c’est parce que concrètement, il a eu une enfance de merde. Ivan est né le 25 août 1530, et il était temps qu’il arrive. Ses parents avaient vraiment besoin d’un héritier. Son père Vassili III meurt alors qu’il n’a que trois ans. C’est donc sa mère, Hélène, qui prend le pouvoir le temps qu’Ivan soit en état de le faire. Genre, qu’il ait perdu toutes ses dents de lait et qu’il ait un peu de poil sous les bras. Sauf que c’est pas si simple, tout le monde veut le pouvoir, surtout les nobles russes : les Boyards. Alors, petit à petit, Hélène et les proches du pouvoir éliminent tout le monde autour d’Ivan, histoire que personne ne puisse contester ou revendiquer le pouvoir.

Ses oncles vont être emprisonnés, pour les plus chanceux. Les autres seront tués. Tout se met en place, mais malheureusement, les choses vont mal tourner. Malgré toutes les précautions prises, la mère d’Ivan décède. Empoisonnée. Merde. C’est dommage pour le gamin mais c’est une aubaine pour les fils de plâtre qui veulent le pouvoir. Ivan a huit ans, ses parents sont morts et il peut à chaque instant les rejoindre au paradis des Russes. Le pouvoir est divisé en trois le temps qu’Ivan puisse prendre ses fonctions : Chouïski, Glinski, Bielski gèrent le territoire, c’est un peu la terreur et surtout, ils ne veulent pas lâcher le pouvoir et son prêts à tuer Ivan le Terrible. C’est un peu flippant comme contexte de vie quotidienne pour un gamin. Soit tu finis par avoir peur de tout, soit tu prends les devants et tu tues tout le monde. Bin, Ivan le Terrible va faire les deux.

Pendant son enfance, il a pour loisirs de torturer des animaux (il crève les yeux des oiseaux, éventre des chiens et les jette au dessus d’une muraille pour entendre leurs os se casser), il demande aussi des exécutions sommaires ou encore il fout le feu a des villages. Continuer la lecture

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