Aujourd’hui je fais complètement fi de votre éventuelle sensibilité pénienne et je vous parle de la castration. Au fil des siècles, on a coupé des pénis, des testicules ou tout en même temps, c’est selon la croyance, la pratique ou l’idée qu’on s’en fait. Aujourd’hui, on ne parlera pas de la castration comme d’un châtiment, d’une punition, d’une sanction. Non, on parle plutôt de castration volontaire (genre le mec décide pour lui) ou opportuniste (les parents décident pour le mec enfant)…
Remontez vos slips et soyez bien attentifs. Le vomi est interdit.
La mythologie, ça casse les couilles (presque)
Elle est bonne cette blague hein ? Ouais, bref. Rendez-vous en Égypte puis en Grèce, puis à Rome pour parler de la castration des Dieux. Il n’y a pas de raison qu’ils n’y passent pas, hein ?
La castration de Seth
Vous vous rappelez d’Osiris ? C’est le mec qui a été découpé par Seth, puis jeté dans le Nil. Sa femme, Isis, a retrouvé tous les morceaux, sauf son pénis, alors à l’aide d’Anubis elle va lui faire une fellation et hop Osiris va revivre. Bin, Osiris, il a un fils nommé Horus. Horus, veut venger son père et se lance dans un corps à corps avec Seth. Seth a l’avantage, il lui arrache un œil, mais Horus va réussir à le récupérer et va émasculer Seth. Vengeance obtenue.
La castration d’Ouranos
Autres dieux, autre histoire. Dans la mythologie grecque, Gaia (la Terre-Matière) et Ouranos (le Ciel-Esprit) vont avoir des gamins : les Cyclopes et les Titans. Les enfants sont du genre sauvages, dévastateurs et un peu relou face à l’autorité paternelle, alors Ouranos décide de les envoyer dans le Tartare, c’est pire que les Enfers. Gaia, un peu vénér, les laisse revenir et offre à son fils Chronos (le Temps) une faucille en diamant pour qu’il se venge d’Ouranos. Ni une, ni deux, Chronos castre son père. Un coup bien net sous les couilles et jusqu’à la bite, et le fils revanchard jette le tout à la mer. On raconte que c’est de ce pénis qu’est née Aphrodite, déesse de l’amour, mais aussi symbole de la perversion sexuelle.
L’autocastration d’Attis
Clairement, la mythologie joue avec les couilles de tout le monde. Cette fois, c’est l’histoire d’Attis, un jeune homme conçu par Nana, fille du Dieu Fleuve, après avoir cueilli une fleur d’amandier. Bon, là, on est encore dans le flou caractéristique de la mythologie. Attis est beau, Attis est fort, et la déesse Cybèle en tombe grave amoureuse. Ils vont tout les deux avoir une petite relation, mais Attis n’est pas prêt à s’engager car il est en voie d’épouser la nymphe Sagaritis. Cybèle est tellement folle d’amour et jalouse, qu’elle va le rendre fou. Le mec se castre. Tout seul. Continuer la lecture