Tout le monde sait que le roi Henri IV a été assassiné. Ça s’est passé le 14 mai 1610, rue de la ferronnerie. C’est une petite ruelle sympa pour prendre un coup de couteau. J’aime autant vous dire que tuer un roi, c’est pas une excellente idée… Dans cet article, découvrez l’assassinat du roi, mais surtout [âmes sensibles : s’abstenir] découvrez le récit détaillé des tortures de Ravaillac !
Belle journée pour un régicide
Le 14 mai 1610, le roi Henri IV prépare tranquillement une petite guerre européenne en ravivant les tensions avec les Habsbourg et l’Espagne pour une histoire de succession (c’est toujours pareil à cette époque là…), et il décide de rendre visite à son ami Sully qui se trouve à l’Arsenal. Alors qu’il est pépouze dans son carrosse, un homme habillé de vert le suit depuis quelques mètres, quand soudain, ce dernier saute sur la roue du carrosse et poignarde le roi à travers la fenêtre. Deux coups mortels dans la poitrine d’Henri IV. Couic. Le roi est mort.
L’arrestation de Ravaillac
Alors qu’il termine d’assener ses coups de couteaux dans la poitrine du roi, Ravaillac ne tente pas de s’enfuir. Et contrairement à Jacques Clément, le mec déguisé en curé qui a tué Henri III, il n’est pas tué sur place. Non non, tranquillement, on l’arrête et on lui prépare une chouette journée de torture.
On ne rigole pas avec la justice, alors on fait un procès vite fait. Ravaillac avoue avoir agi seul alors rien ne sert de chercher des complices. Qu’on en finisse et vite !
Place au spectacle !
Le 27 mai 1610, Ravaillac est amené place de Grève (aujourd’hui, c’est la place de l’hôtel de ville), il y a beaucoup de monde, tout Paris veut le voir souffrir. Ça hurle dans tous les sens, ça scande son nom, le public est supra chaud, ça se bouscule, tout le monde veut être au premier rang et pour cause, plus de deux heures de torture attendent Ravaillac. Avec un peu de chance, on peut bien voir le sang gicler et ce serait dommage de passer à coté !
Dans un premier temps, les bourreaux chopent le bras droit de Ravaillac et le font fondre… Oui oui. En fait, on lui fait couler un mélange de souffre et de poix sur le bras et ça ronge les chairs… Les os apparaissent bien vite ! Pourquoi le bras ? Tout simplement parce que c’est avec ce bras que Ravaillac a tué Henri IV. S’il lui avait mis un coup de tête, on lui aurait peut-être fait fondre la tête… Bref, prochaine étape… les tenailles !
On couche le monsieur sur le dos et on lui arrache les tétons à la tenaille. Aïe aïe…
On laisse Ravaillac dans la même position et puis on lui verse du plomb en fusion sur tout le corps. Les choses sont bien faites, au préalable, dans un chaudron, on fout du plomb et on le fait chauffer longtemps, très longtemps. Comme ça, d’abord ça brûle à mort, et puis ensuite avec l’air frais, ça se solidifie. Un régal pour les membres.
Et puis, vu que toutes les bonnes choses ont une fin… On attache les membres de Ravaillac à des chevaux. C’est facile, quatre membres, quatre chevaux. Et on fouette les chevaux, comme ça ils se cambrent, ils s’agitent et puis dès qu’on entend le premier crac, le premier os qui craque,ou l’articulation qui cède, on lâche les bêtes et hop fiesta ! L’un tire le bras, l’autre à la jambe gauche, le troisième le bras sans peau et on imagine le quatrième cheval avec soit une jambe soit une jambe et le reste du corps et c’est vraiment mais alors vraiment dégueulasse.
Le tout sous les applaudissements d’une foule en délire…
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source de l’articles : les images, le récit (gallica) et pour en savoir plus, je te conseille les deux livres ci-dessous.
ça m’a fait très mal, de lire ça…
Super article, comme toujours!
J’aime votre façon de raconter 🙂
A l’époque, il devait bien y avoir des savants qui connaissaient l’hypnose ,pour préparer un fada pour un attentat sur le roi qui dérangeait ?
Bon, c’était encore l’époque ou les loges étaient secrètes ?
Une petite coquille lorsque vous écrivez » Henri VI « . Très bon article (mais quand c’est si bon on voudrait que ça dure plus longtemps !) comme d’habitude je suis grande fan et attends le prochain avec impatience.
quelle horreur… Ils avaient l’art et la manière…
Entre ça et ton article sur les instruments de torture… brrrr !
Petite correction : un cheval, ça se « cabre », ça ne se « cambre » pas :p
Je n’aime pas j’adore ! Merci pour toutes ces histoires de l’Histoire que vous racontez superbement bien .
ca donne des idées vu que nos prisons sont pleines…
Comment peut on l’attacher par ses quatre membres alors qu’au préalable on lui a fondu un bras ?? Bizarre votre histoire !
Lis bien son bras a etait rongé par un melange de souffre et otre chose
Quelle imagination pour faire souffrir… Est-ce que l’on sait à quel moment Ravaillac est mort, ou a au minimum perdu connaissance ?
» Il était encore en vie, ayant deux cuisses et le bras droit séparé du corps, et il n’est mort qu’après que son bras gauche a été détaché. «
A ne pas lire avant le petit déjeuner. Merci quand même pour la lecture de qualité !
J’ai bien rigolé ! C’est grave, docteur ?
les tetons à la tenaille…la fistinière le truc !
Article insupportable au ton voyeuriste et subjectif. Adieu site.
C’est à prendre au second degré, c’est le but de ce site 😉
Le temps que tu vas gagner à ne plus visiter céans, tu peux l’optimiser en visitant un centre de rééducation fonctionnelle. Réalité non édulcorée garantie 🙂
Tu as juste oublié de dire qu’avant tout ça, il a été torturé à l’hôtel de Retz, où on lui a écrasé les deux pouces. Il fut soumis au supplice des brodequins.Une fois sur l’échafaud, en plus des « mamelles », on lui tenailla les bras et les cuisses, et qu’il n’y a pas eu que du plomb fondu versé dessus. Du souffre, de l’huile et de la résine (à croire que le plomb n’aurait pas suffit ^^). Quand au supplice de l’écartèlement, il a duré plus d’une heure et demie, les chevaux tiraient de toutes leurs forces et les gens aidaient les chevaux pour tirer, l’un des canassons fut même remplacé parce qu’il fatiguait avant que la première cuisse ne se détache. C’est finalement la populace qui a fini par le démembrer entièrement, et une femme en aurait manger quelques morceaux. Saignant à point !!
L’achat collectif de château : un concept signé
Après le succès mondial du premier achat collectif de monument, qui a rassemblé 27 910 passionnés originaires de 115 pays du monde autour du château de la Mothe Chandeniers, Dartagnans et Adopte un Château sont fiers de vous présenter leur nouveau projet d’achat collectif :
LE CHÂTEAU FORT DE L’EBAUPINAY sur DARTAGNANS.FR
A gerber, ça !
Ah… Pas la meilleure narration et un écartèlement tel qu’il est narré ne fonctionnera jamais. Tout en finesse, un écartèlement. Incisions ligamentaires préalables ET indispensables au niveau de l’acromio et du col du fémur. A l’époque de la reine Brunehault, ils le savaient déjà…