Il est certain que la Révolution Française est réputée pour ses votes à main levée et sa douceur… Ben, non ! Le XVIIIe siècle, et tout particulièrement la fin du siècle, est quand même assimilé à la guillotine et la terreur. La démocratie ne s’est pas faite en une poignée de main franche et amicale.
Une zone a été particulièrement touchée par la barbarie, c’est la Vendée. Certains parlent même de génocide franco-français et pour cause, les républicains et les royalistes se sont entre-tués entre 1793 et 1796. Au départ, les Vendéens accueillent plutôt favorablement la Révolution puis lorsque l’Assemblée vote la Constitution civile du clergé, ça commence à foirer… La colère gronde et finalement, on noie des enfants et on découpe la peau des hommes pour en faire des tambours. La tristitude de l’espèce humaine quoi…
Les raisons du mécontentement vendéen
La création de l’Eglise constitutionnelle ne plaît pas au clergé et on peut le comprendre, l’idée est de restructurer les diocèses et les paroisses. Sur 130, il ne reste que 83 paroisses, à savoir une par département. De plus, tous les membres du clergé doivent prêter serment et fidélité à la nation, à la loi, au roi (tant qu’il est là). S’ils ne le font pas ? Ils sont virés de l’Eglise. C’est bien simple. On fait pas de chichi. Continuer la lecture