Lundi 22 octobre, à partir de 10h, vous pourrez me suivre sur ma page twitter @Rmlhistoire avec le #RMLHxTELERAMA pour un livetweet de l’événement Télérama Dialogue.
Télérama Dialogue, qu’est-ce que c’est ?
C’est la rencontre de 36 personnalités avec des journalistes au Théâtre du Rond Point.
J’ai été invitée afin de donner un éclairage différent à l’événement et vous permettre de suivre les questions et réponses depuis votre écran au boulot, dans le métro ou… au lit. Libre à vous. Moi je serai sur place. Mais avant ça, je vous laisse découvrir l’histoire du magazine.
La presse et la Seconde Guerre mondiale
Après 1944, toutes les rédactions qui s’étaient installées en zone libre retrouvent leur place partout en France. Pour oublier les fracas de la guerre, on mise tout sur les loisirs et en particulier la radio qui joue le rôle de media informatif mais aussi de divertissement ! Alors que la lettre « Témoignage Chrétien » qui est née en 1940 par les Jeunes chrétiens combattants pendant l’occupation périclite, son directeur de publication Georges Montaron décide de créer un hebdo sur les programmes radio et les loisirs afin d’aider les Français à « organiser leurs loisirs ». C’est ainsi que naît en 1947 « Radio-Loisirs».
Télérama avant Télérama
Le premier numéro de Radio-Loisirs sort en février et Georges Montaron fait figurer à la fois les programmes de la radio, un courrier des lecteurs « Nos lecteurs ont la parole », des chroniques d’informations et artistiques et des critiques notamment sur des films car pour lui la culture passe désormais par le cinéma, la radio et la télévision qui tend à prendre de plus en plus de place dans le salon des Français. Malin le mec ! Malin ! Alors que le papier est sacré et que l’idée est de rentabiliser chaque page, dès le numéro 5, Georges Montaron ose publier une photo en pleine page en Une, avec un simple titre et le bandeau du titre en en-tête. Une révolution !
Mais s’il y a bien une chose qu’il n’a pas vu venir, c’est la grève du monde de l’imprimerie et des restrictions de papier après seulement 24 numéros..
Pour permettre à Radio-Loisirs de ressusciter, Georges Montaron s’associe en 1949 à Ella Sauvageot, c’est la naissance de Radio-Cinéma, qui prend un peu plus tard le nom de Cinérama.
Télérama, le journal atypique
Enfin, en 1960, on change encore quelques lettres pour Télérama, la contraction de TELEvision, RAdio, cinéMA. La télévision prenant officiellement place dans le salon des Français, on souhaite mettre sa programmation en valeur chaque semaine. En 1955, la ligne éditoriale séduit car son tirage compte plus de 75 000 exemplaires vendus. Le magazine est marqué à gauche et offre une vision spirituelle humaniste et chrétienne de la culture de l’époque.
Si au fil des numéros, Télérama ne cultive plus son aspect religieux, le magazine continue de s’engager politiquement à gauche, notamment lors du traité de Maastricht, ou la rédaction fait campagne en faveur du « oui ». Mais ce qui fait la force du magazine est sa posture face aux différents débats, elle permet aux lecteurs de s’exprimer lors de nombreux « pour ou contre » et donne de la visibilité aux points de vues divergents.
Depuis 6 ans, Télérama organise des rencontres autour des actrices et acteurs de la culture : musique, cinéma, littérature, réalisation, mais aussi cuisine, mode… Alors rendez-vous demain pour découvrir Télérama Dialogue avec Teazit, sur mon compte twitter !
Mon programme ? Laurence de Cock, Nadia Daam, Françoise Fabian, Sophie Makariou, Ovidie et Eddy de Pretto ! Si vous avez des questions à leur poser, n’hésitez pas à commenter et je me ferai un plaisir d’être l’intermédiaire !
Si ce qui vous intéresse c’est l‘histoire de la sexualité, n’hésitez pas à précommander le livre, avec Pauline Roland on vous prépare de super goodies ! Réception avant Noël si vous l’acheter avant le 1er novembre.