Si le lavement anal a toujours été pratiqué, et continue de l’être mais de manière beaucoup plus intime, c’est véritablement au XVIIème siècle qu’il fait partie des pratiques quasi-quotidiennes de tous les Français. Aussi, on trouve des poires à lavement, qu’on appelle souvent à tort clystères, dans chaque chaumières.
Retour sur l’histoire du lavement anal
Les origines animales du lavement anal
Eh oui ! C’est en Mésopotamie et en Égypte que les humains ont vu des ibis s’insérer de l’eau dans le fondement avec le bec. Chacun ses méthodes… Toujours est-il que le peuple de Sumer a pris exemple et n’a pas hésité à le marquer dans les premiers écrits de l’histoire. C’est bien que ça avait de l’importance. Dans les tablettes d’argile de Mari et de Ninive ou sur le papyrus d’Ebers qu’on retrouve le lavement intestinal comme pratique thérapeutique. On retrouve aussi des suppositoires en Égypte, mais c’est une autre histoire.
Pour l’anecdote, les ibis avalent régulièrement du sable en chopant des poissons, style dans le Nil, de fait, ils sont constipés. En humidifiant le sable dans le colon, ils s’octroient la possibilité de chier paisiblement et ça, on ne peut pas le leur reprocher !
L’utilisation du clystère au fil des siècles
Lorsque les Grecs et les Romains ont découvert les pratiques égyptiennes, ils ont particulièrement adopté le lavement anal. Le mot clystère est grec et il définit non pas la seringue ou l’acte du lavement comme on l’utilise souvent, mais bien le liquide qu’on injecte à l’aide d’un entonnoir relié par un tube à l’anus. Continuer la lecture