Raconte-moi l’Histoire de la sexualité !


titre-2.OFNjIdZ1KChd

✨ Tadaaaaaaam !

Vous l’attendiez tous, surtout moi, voici la campagne de financement du livre ! Tout se passe sur Ulule, n’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous taraudent mais normalement, tout est expliqué. Le livre est beau, c’est le fruit de beaucoup de travail et d’une magnifique collaboration avec Pauline Roland. Je compte sur vous (il faut cliquer ici) !

 

La campagne ULULE !

Share Button

Cronos, le dieu cannibale et castrateur

Pietro_Muttoni_-_Cronos_devouring_his_childCronos, ce n’est pas un mec cool. Autant le dire tout de suite. C’est un des personnages les plus importants de la mythologie grecque et il mange ses enfants et castre son père. En voilà une histoire faite pour Raconte-moi l’Histoire, et illustrée par Marie Eyquem, c’est encore mieux !

Cronos, fils de Terre et de Ciel

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Un beau matin de septembre, alors que la rentrée approche, Ouranos et Gaia, frère et sœur, se reproduisent à tour de bras. Parmi les gamins, on trouve les Cyclopes, les Hécatonchires et les Titans.

Les Cyclopes, on les connait, ils sont trois et ils n’ont qu’un seul œil au milieu du front. Leur père les enferme dans le Tartare pour être pénard. A titre indicatif, le tartare est un lieu peu accueillant voire inhospitalier, on le décrit comme aride, brumeux, sans vie avec des lacs de souffre (donc qui pue l’œuf pourri) et des rivières de boue… C’est pas un endroit où élever des gamins ! Continuer la lecture

Share Button

Les demoiselles du téléphone, sexisme et cadence infernale

Si vous êtes né-e-s après les années 1980, comme moi, vous ne connaissez surement pas les demoiselles du téléphone (à moins que vous ayez Netflix, ce qui est probable). En revanche, si vous avez déjà passé des coups de fils avant 1978, à n’en pas douter, vous en avez eu une à l’autre bout du combiné. Mais quel était le rôle de ces demoiselles ?

 800px-A_Telephone_Operator

Opératrice téléphonique, qu’est-ce que c’est ?

Avant l’automatisation des téléphones, pour joindre son correspondant, il fallait actionner la manivelle du téléphone pour accéder à une demoiselle et lui donner l’identifiant et le nom de la personne à contacter. L’hôtesse faisait alors le lien avec le correspondant ou avec une autre hôtesse si la personne à joindre n’était pas sur le même central.

La_nouvelle_salle_de_téléphones_[...]Agence_de_btv1b9021257n

En gros, les filles passent leur journée à répondre au téléphone, face à un tableau de cordons qu’on appelle des dicordes et de prises jack pour relier entre eux ceux qui appellent et leurs correspondants. Les demoiselles portent un casque relié au standard et un micro style entonnoir, c’est assez lourd. De plus, elles sont les unes à côté des autres et elles doivent parler fort pour se faire entendre. Très fort. Elles n’ont absolument pas le droit de se retourner. Sauf cas de force majeure. Genre : la mort. Pour aller aux toilettes, il faut lever le doigt et attendre l’autorisation de la surveillante. Son petit surnom est « le caporal matraque », elle peut blâmer les filles en posant un PV en carton rouge sur l’espace de travail. Mais figurez-vous que les jeunes femmes ne sont pas embauchées au hasard, bien au contraire…

Les critères de sélection des demoiselles du téléphone

201004110740

Pour pouvoir travailler dans un central téléphonique, les jeunes filles doivent être célibataires avec une éducation et une morale irréprochables. Lol. Au début de la pratique, Continuer la lecture

Share Button

Le raid de Dieppe, ou le débarquement raté de 1942

La victoire des Alliés en Europe est en partie due aux débarquements sur les plages normandes durant l’année 1944 mais ce dont on parle moins, c’est du débarquement majoritairement canadien complètement raté –ou presque- en 1942… Heureusement que je suis là pour vous en toucher deux mots, ou un peu plus.

image_content_23434252_20180319164354

Le contexte avant le raid de Dieppe

L’année 1942 est ce qu’on appelle « l’Année Terrible » et pour cause, l’Allemagne Nazie remporte toutes les victoires et étend son territoire à une vitesse monstre, elle menace notamment de prendre le canal de Suez (qui constitue une des branches phares de l’économie britannique). Si la Russie peine à maintenir les frontières à l’est, Caucase, Iran et Turquie, à l’ouest les troupes avancent jusqu’à Biarritz et au large de la côte atlantique, les sous-marins allemands détruisent deux fois plus de bateaux que l’année d’avant. Staline croule sous les attaques, il demande de l’aide aux différents états américains, il faut envoyer du monde à l’ouest pour diviser les forces allemandes et calmer le jeu à l’est.

Les américains, ils ne sont pas franchement chauds-chauds et Churchill préfère un débarquement en Afrique du nord ou dans les Balkans. Malgré tout, l’opération Jubilée se met en place.

L’opération Jubilée et ses différentes opérations

1200px-Into_the_Jaws_of_Death_23-0455M_edit

Pour ralentir la fougue allemande et l’effrayer, l’opération Jubilée compte 5000 canadiens, 1200 Britanniques, 50 rangers américains, 15 commandos français et le matériel est également très important : 237 bateaux, 60 escadrilles de chasse et 7 escadrilles de bombardiers. En face, on trouve 1 500 Allemands (les divisions et brigades d’Amiens et Vernon ne sont pas loin, mais elles n’auront pas le temps d’intervenir). A priori, en terme de moyen physique, les Alliés ne sont pas trop mal, mais c’est sans compter sur les installations allemandes et les conditions climatiques….

En juillet 1942, l’opération Rutter se met en place pour prendre le port de Dieppe et préparer l’opération Jubilée. Des troupes d’assaut sont embarquées et rencontrent une véritable tempête, les côtes françaises sont impossibles à approcher sans prendre le risque d’être repéré par les Allemands. Tous les hommes sont donc renvoyés sur les terres britanniques…

En août 1942, on lance quand même l’opération Jubilée largement constituée de canadiens ayant suivi un entrainement au Royaume-Uni. Mais les petits jeunes, ils n’ont jamais foutu les pieds sur un vrai terrain de guerre alors le 19 août 1942, beaucoup d’entre eux vivent leurs derniers instants. A 03h, 150 bateaux sont répartis en une dizaine de groupes pour traverser la Manche. L’idée est d’occuper 20 kilomètres de la cote de Berneval à Quiberville, en passant par Dieppe.

Mais ça va se gâter. Continuer la lecture

Share Button