Violette Morris est connue et reconnue pour de nombreuses raisons, sportive hors-pair elle a raflé coupes et médailles dans différentes disciplines. En femme libre et indépendante, elle porte des pantalons et fréquente le milieu lesbien. Enfin, on l’accuse d’avoir activement collaboré avec la Gestapo pendant la Seconde Guerre mondiale, mais l’histoire n’est peut-être pas si simple…
Violette Morris, star des stades
Née en 1893, Violette Morris participe à la Première Guerre mondiale en tant qu’ambulancière et estafette. Son boulot est de faire circuler les messages du front. Passionnée de sport, elle commence sa carrière en 1917, alors que la guerre bat encore son plein. Elle pratique l’athlétisme, où elle se démarque au lancer de poids et de disque. Mais aussi beaucoup de football.
Elle se démarque dans une autre discipline, le water polo qu’elle pratique d’abord en équipe mixte durant deux saisons en 1925 et 1926, puis dans l’équipe des Libellule des Paris. Un des plus anciens centres de natation et de water-polo de France. En 1927, Violette Morris, passionnée d’automobile, remporte la course du Bol d’Or, elle est aussi à l’aise en voiture, qu’en avion ou sur un vélo. Véritable athlète, elle cumule les trophées, même en boxe ou elle affronte et vainc même des hommes. Dans le milieu, c’est assez humiliant pour eux. D’ailleurs Violette Morris a un slogan qu’elle n’hésite pas à dégainer lorsqu’on lui rappelle qu’elle est une femme et qu’elle devrait rester à sa place :
« Ce qu’un homme fait, Violette peut le faire ! ». Continuer la lecture