Charles II d’Espagne, le roi victime de consanguinité

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Dans l’article du jour, je vous parle du roi Charles II d’Espagne. Pauvre homme. Le mec n’a pas eu une vie facile, ni un physique facile… Et pour cause il est issu de plusieurs mariages consanguins. Au XVIIe siècle, dans les grandes familles princières, il est coutume de se marier avec un proche cousin, ça permet de garder le patrimoine dans la famille et ça resserre les liens… Forcément ! En revanche, les conséquences sont terribles pour le pauvre Charles II d’Espagne. C’est jouer avec le feu que de jouer avec la génétique.

Charles II, les mariages consanguins

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Charles II d’Espagne est né en 1661 à Madrid, son père Philippe IV a épousé sa propre nièce Marie-Anne d’Autriche et les deux sont des descendants de Philippe le Beau et Jeanne la Folle. C’est à dire qu’on trouve 14 liens de parenté entre les parents de Charles II, ce qui lui offre un coquet taux de consanguinité s’élevant à 0,254. C’est rarissime. Philippe IV et Marie-Anne d’Autriche ont 29 ans d’écart, aussi, à la naissance de Charles II, le Philou a déjà 56 ans. Lorsqu’il décède quelques années après, Charles devient roi d’Espagne à l’âge de quatre ans. Pour le commun des mortels c’est déjà très jeune, mais pour le pauvre Charles c’est d’autant plus compliqué qu’il est rachitique, malade et débile. Continuer la lecture

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Sacrifice humain, hommage aux dieux Aztèques

Si certains hommes se nourrissent d’amour, d’eau fraîche, de pinard et de quinoa, certains dieux ont, eux, besoin de chair fraîche, de sang ou encore d’organes humains fraîchement découpés pour vivre heureux au temple des dieux. Dans les peuples précolombiens, comme les Aztèques, entre les années 250 et 1524 de notre ère, le sacrifice humain est pratiqué. Je vous explique aujourd’hui le pourquoi du comment.

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Le cosmos à l’origine du sacrifice humain

Selon les Aztèques, le monde a déjà été détruit plusieurs fois, lorsqu’il s’est reconstruit pour la quatrième fois, la déesse Terre a donné naissance à 405 entités. 400 Mimixcoax et 5 Mecitin. Alors que les 400 Mimixcoax se prélassent dans l’alcool et la luxure, les Mecitin chassent et cherchent de l’eau. Puis ces derniers ont été chargés de sacrifier les 400 autres branleurs, alcooliques et sex-addict, pour apaiser les dieux du cosmos afin que la Terre et le Soleil puissent s’en nourrir. Le sacrifice des 400 mecs a nourrit la Terre, la Lune et le cosmos en général et tout va bien dans le meilleur des mondes. La déesse-terre Tlaltecuhtli a besoin de cœurs humains et d’être arrosée de sang pour pouvoir fournir des fruits toute l’année. Le dieu-soleil, lui, a besoin de sang pour pouvoir se déplacer. Enfin, le dieu de la pluie, Tlaloc, lui, a besoin de sacrifices pour éviter la sécheresse mais aussi les inondations. On est loin de l’explosion démographique avec des Dieux comme ça… D’ailleurs, des chercheurs ont évoqué l’idée d’une régulation de la population par le sacrifice humain, mais rien de probant n’a été évoqué et ils ont abandonné l’idée. En revanche, le sacrifice humain joue bien un rôle politique. 

Le sacrifice humain, une cérémonie ritualisée

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Tout d’abord, il faut savoir que le sacrifice humain ne se fait pas n’importe où, n’importe comment et par n’importe qui. Au contraire, tout est prévu et on ne peut pas manquer au rituel, sinon ce n’est pas un sacrifice, c’est un meurtre (ben oui). En règle générale, les cérémonies ont lieu sur un autel sacrificiel dans les temples et plutôt en hauteur. L’idée est de se rapprocher du temple des dieux, dans le ciel. Il arrive parfois qu’on sacrifie des hommes dans des lieux non sacrés mais c’est vraiment en cas d’urgence ou de guerre. Le temple le plus célèbre pour ses sacrifices est el Templo Mayor, car il était considéré comme le centre du monde par les Aztèques. Au pied de la pyramide, on peut y voir une sculpture représentant Coyolxauhqui (la déesse-lune) en plusieurs morceaux. Lorsqu’un prisonnier de guerre est sacrifié en haut de la pyramide, son corps (ou seulement certaines parties) est précipité vers le bas. Le Temple Mayor peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes.

Les méthodes de sacrifice humain sont diverses et variées… la plus célèbre est la cardiectomie : on couche un mec sur une pierre de sacrifice, cinq prêtres lui tiennent les bras, les jambes et la tête et un sixième lui ouvre la poitrine avec un couteau de silex pour lui enlever le cœur. Continuer la lecture

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Les infirmières de la Grande Guerre, les « anges blancs»

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On parle souvent des Gueules Cassées, des médecins et des progrès des actes chirurgicaux liés à la Première Guerre mondiale, dans cet article, je voudrais rendre hommage aux infirmières. Ces « anges blancs » ces « matinales » qui ont donné de leur temps et toute leur énergie pour transporter les malades, les soigner et les accompagner du mieux possible. En France, on dénombre 30 000 infirmières et 70 000 bénévoles, soit 100 000 femmes au service de l’armée et de population. La guerre n’est pas que l’histoire des hommes et il est important de le rappeler.

Un contexte de guerre

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Le 6 octobre 1914, un grand nombre de soldats arrive à Paris. Plus ou moins blessés, plus ou moins morts, les hôpitaux sont saturés et pourtant il faut trouver un moyen de soigner tout le monde pour les faire repartir sur le front au plus vite. Les hôpitaux demandent alors de l’aide. Toutes les bonnes volontés sont acceptées pour panser, soulager, rééduquer ou accompagner dans la mort les soldats. Les infirmières sont peu nombreuses, c’est pourquoi on demande à toutes les femmes disponibles et volontaires de venir filer un coup de main non seulement dans les hôpitaux (qui sont plein) mais aussi dans tous les établissements qui ont été réquisitionnés : palais, hôtel particulier, lycée, palace… 15092660229_685b68b1dd_h

Plus de 1500 hôpitaux de fortune ont vu le jour partout sur le territoire. On compte en France en 1914, environ 100 000 infirmières, 10 500 médecins (dont seulement 1500 militaires de carrière), mais aussi 2400 pharmaciens (dont 130 militaires) et face au nombre de blessés, c’est très peu. De plus, les femmes médecins ne sont pas autorisées à exercer dans les hôpitaux militaires, alors un grand nombre d’entre elles préfère être sur le front en tant qu’infirmière volontaire plutôt que de rester en retrait et de ne pas servir la patrie. Continuer la lecture

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Ku Klux Klan, l’histoire de la violence raciale

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler du Ku Klux Klan, ouais les mecs avec leurs capuches pointues et leurs croix enflammées qui prônent la suprématie des Blancs sur les autres. Oui, tous les autres. Outre le fait que penser que la valeur d’un homme se mesure à sa couleur est complètement con, il y a aussi le problème des actes de violence pouvant, ou avec le souhait, d’entraîner la mort.

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Voici l’histoire (non exhaustive) du KKK.

L’origine du Ku Klux Klan

Le KKK est né dans les années 1860 de la frustration (certains parlent d’humiliation) des états du Sud des États-Unis à se voir imposer une politique égalitariste par le Nord à l’issue de la guerre de Sécession. Eh oui, l’esclavage c’est terminé (enfin en théorie…), plus de 4 millions de personnes se retrouvent libres. Si on n’en est pas encore à l’égalité des droits sociaux, la suprématie blanche prend un petit coup de canif. Alors, dans le nuit du 24 au 25 décembre 1865, de nombreux anciens officiers sudistes se retrouvent pour fêter Noël pépouze former une des plus célèbres et terribles organisations criminelles : le Ku Klux Klan.

Parmi les fondateurs célèbres, on peut parler de J. Calvin Jones, Richard R. Reed, John B. Kennedy, James R. Crowe et John C. Lester, ces deux derniers étant aussi à l’origine du nom du KKK.

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D’ailleurs, ça vient d’où ce nom et ça veut dire quoi Ku Klux Klan ?

L’étymologie est bien connue, en grec kuklos signifie cercle et lux signifie lumière, alors lorsqu’on partage le mot, les deux définitions font sens : le cercle de lumière. Ensuite, « clan » à l’époque c’était plus classe que « team » alors on change le C en K pour uniformiser la première lettre de chaque mot. Et PAF, le KKK est né.

Les membres portent une cagoule blanche et pointue sur la tête ainsi qu’une longue robe. Parfois, les chevaux portent le même déguisement. L’idée des chevauchées nocturnes est de terroriser les Noirs qui sont peu instruits (faut dire qu’après des années d’esclavage, tu ne sais pas ou peu lire) et très superstitieux. De fait, grand nombre d’entre eux pensent qu’il s’agit de fantômes de soldats confédérés morts au combat qui ont la ferme intention de se venger. Si ce ne sont pas de véritables fantômes (désolée du spoil) les membres du Ku Klux Klan vont bien se « venger » pour rétablir l’ordre et la suprématie de l’homme blanc. Continuer la lecture

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