Ah les nazis, les camps et la Seconde Guerre mondiale… Il y en a des choses à dire. On parle souvent (et c’est bien légitime) des victimes du nazisme, mais on évoque plus rarement l’armée allemande et encore moins les soldats, les fameux SS. Et pourtant… Dans cet article, je vous parle de la drogue qu’on fournissait en quantité aux soldats pour les rendre plus forts physiquement (mais plus faibles psychologiquement). Découvrez la Pervitin, la pervitine ou encore la méthamphétamine nazie.
La pervitine, un stimulant légal
En 1939, la pervitine est en libre-service en Allemagne. Tout le monde peut l’acheter et sous différentes formes sous le nom de Pervitin. En cachet, en poudre, mais aussi dans du chocolat. En Allemagne, il existe déjà du chocolat au café, dans une petite boite ronde, c’est mignon et pratique. On raconte que les soldats de l’armée de l’air en consommaient beaucoup. Et puis, on décide d’y mettre ensuite de la pervitine. C’est le laboratoire Temmler qui produit la drogue. L’idée c’est de concurrencer le Coca-cola qui est très présent en Allemagne. Les nazis et les Etats-Unis ne sont pas super copains pendant la Seconde Guerre mondiale, alors on cherche une alternative bien allemande. Ce n’est pas (encore) considéré comme une drogue mais plutôt comme un énergisant, du coup tout le monde en prend. La mère de famille fatiguée par ses gamins, l’ouvrier, le poète. Comme le guronsan, le redbull, l’ovomaltine ou le café, la pervitine trouve des clients.
Les effets de la pervitine sont connus : coupe-faim et sensations d’euphorie et d’invulnérabilité. C’est ce qu’on aime bien pendant la guerre. Le problème, c’est qu’on devient rapidement addict à la pervitime…
Une armée forte grâce à la pervitine
« L’idée était de transformer de simples soldats, marins et aviateurs, en pantins capables de performances surhumaines. » Otto Rank, médecin militaire Continuer la lecture