C’est nul ce qu’il se passe hein ? T’es pas au courant ? En fait, moi je crois toujours que c’est une blague. J’ai du mal à imaginer. Personne ne veut suivre le projet Bibliocratie. Quand je dis personne, je ne parle pas de toi, le lecteur sympa. Celui qui soutient les projets cools, même sans savoir si on va atteindre les 100%, même si le livre coûte 15€, soit deux fois plus cher qu’un poche classique. Mais chez Bibliocratie, c’est pas un poche classique. J’veux dire, ce sont des livres faits par les auteurs, et pas par une maison d’édition qui tient à toucher une cible et veut complètement formater l’auteur, ses écrits, son livre pour la cible. Si tu savais le nombre de maisons d’édition qui ont appelé en me disant « c’est super ce que tu fais, on veut travailler avec toi. Par contre, faut pas parler de viol, ni de torture ni de cosmétiques à base de poulet parce que les bobo vegan 25/35 vont pas aimer » bin évidemment, j’ai refusé. Le but c’est pas d’éditer autre chose que ce que je fais deux fois par semaine sur le blog, avec amour et dévotion (oui oui). Le but c’est d’éditer ce que j’aime et ce que tu aimes lire. Au diable les conventions ! Alors j’ai refusé les contrats.
Chez Bibliocratie, c’est pas pareil. Chez Bibliocratie on écrit et on laisse la parole aux lecteurs. Et ça c’est chouette. Quand on parle d’Histoire en balançant du cul, de la torture et une recette de soupe de légumes du XVIIIème, on a besoin d’un site comme Bibliocratie. Un site qui laisse libre. Un site qui rend libre. Continuer la lecture