Geli Raubal, la nièce (et victime ?) d’Hitler

Geli Raubal

Geli Raubal

En voilà une histoire surprenante. Et dont on ne sait pas grand chose. Ces deux phrases vont résumer l’article, vous n’êtes donc pas obligés de continuer la lecture. Non je déconne, je vais quand même vous donner les quelques de détails qu’on connaît. Pour commencer, il faut savoir que le moustachu, Adolf Hitler, a toujours dit qu’il était marié à l’Allemagne et que de fait, il n’épouserait aucune femme et qu’il n’avait que peu de temps à leur accorder. Pour autant, il est très possessif, voire bien relou. Alors que l’Allemagne croule sous les bombes, il épouse secrètement Eva Braun qui l’accompagne depuis près de 13 ans. Parmi les (peu de) femmes qui ont partagé la vie d’Adolf Hitler, découvrez sa cousine Geli Raubal.


Geli Raubal, la nièce d’Hitler !

Geli Raubal est la fille de la demi-sœur d’Adolf, Angela Hitler épouse Raubal et de Leo Raubal. La grossesse d’Angela est officialisée en décembre 1907, le 23, lors de l’enterrement de la mère du moustachu, Klara. Et la petite fille naît le 08 juin 1908 à Linz, en Autriche. Tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, mais alors qu’elle n’a que deux ans, Geli Raubal perd son père. Bin oui, il décède. Et sa mère décide en 1915 de déménager dans la grande capitale Autrichienne, pour trouver du travail. A ce moment-là, Hitler a déjà quitté Vienne pour l’Allemagne. Le tonton a de grandes ambitions du genre conquérir le monde. Aussi n’est-il pas super proche de sa famille et encore moins de sa nièce et de sa sœur à qui il rend très peu visite.

Geli Raubal et Adolf Hitler

Geli Raubal et Adolf Hitler

 

Un beau jour, Geli a 16 ans, la taille fine et les seins qui poussent et elle va rendre visite à son oncle qui est emprisonné à la prison de Landsberg, près de Munich. Le mec a tenté un putsch, mais ça a été un fiasco. En revanche, c’est dans cette prison qu’il va écrire Mein Kampf. Continuer la lecture

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Messaline, la putain de l’Empire (qu’ils disent)

Aujourd’hui sur Raconte-moi l’Histoire je vous parle d’une femme dont j’ai déjà évoqué les exploits dans les articles sur Julie la Romaine et sur le dieu de l’érection, Priape. Il s’agit bien sûr de Messaline, femme de l’empereur Claude, elle va se faire remarquer pour quelques faits sulfureux. Eh oui, bien que mariée, Messaline n’a pas peur d’embrasser les plaisirs de la chair. Voici son histoire.

mort de messaline

Messaline, une histoire de famille

La meuf, c’est pas une pécore sortie de nulle part qui a réussi dans la vie, c’est pas le rêve américain quoi. Elle est déjà issue de la haute noblesse, Valeria Messalina est la fille de Marcus Valerius Messalla Barbatus et de Domitia Lepida. Elle est donc la petite-fille d’Antonia l’Aînée et l’arrière petite-fille de Marc-Antoine. Enfin, elle est aussi la nièce de Gneius Domitius Ahenobarbus, le père de Néron. Donc Néron est son cousin. Bref, elle vit dans la grande Rome entourée d’hommes de pouvoir.

Le mariage de Messaline

Messaline est née en 25 et en 38 elle épouse Claude. Ça veut dire qu’elle a 13 ans, Claude en a 48. Je vous ai déjà parlé de l’art du mariage à Rome… Rapidement, ils vont avoir deux gamins, Octavie (future épouse de Néron) en 40 et Britannicus en 41. A quinze ans, Messaline a donc deux enfants. Son mari accède au pouvoir en 41. Personne ne pensait ça possible, non pas que Claude ne soit pas intelligent, c’est plutôt qu’il a quelques handicaps, il est bègue notamment. Mais c’est aussi le dernier de la ligne alors à la mort de Caligula, il faut bien quelqu’un pour lui succéder. Et hop sur la première marche du pays. Du moment que Claude devient empereur, la jeune Messaline voit la vie en grand (enfin, encore plus grand !) et compte bien profiter de tous les plaisirs que lui offre la vie. Et notamment les parties de jambes en l’air. Et pas avec son mari. Bin non, lui il est trop occupé avec les soucis de l’Empire. Continuer la lecture

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Catherine II de Russie, les amants de la Grande Impératrice

catherine deux

Catherine II de Russie

Il y a quelques temps, je vous parlais de Catherine II de Russie et de son mobilier coquin, aujourd’hui, après avoir lu ce livre, je vous narre l’histoire de ses amants. Eh oui, mariée à celui qui deviendra l’Empereur, Catherine a entretenu plusieurs relations extraconjugales… La future Impératrice a d’ailleurs eu trois enfants de ses trois amants, et aucun de son époux…

Un mari alcoolique et teubé

Avant d’avoir des relations extraconjugales, il faut un époux. Eh oui, et la pauvre Catherine, elle n’a pas été gâtée.

Pierre-Ulric / Paul III

Pierre-Ulric / Pierre III

 

Un mariage jeune

Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst, c’est son vrai nom, est née en Prusse en 1729. A l’aide de sa mère et de son entourage haut placé, la jeune fille, plutôt jolie et bien faite va taper dans l’œil d’Élisabeth de Russie. L’impératrice n’ayant pas d’enfant, elle a adopté son neveu, Pierre-Ulric, pour le mettre sur le trône à sa mort. Et enfin d’assurer sa lignée, Élisabeth veut marier Pierre-Ulric avec Sophie Frédérique pour qu’ils fassent ensemble une ribambelle de gamins, potentiels héritiers du trône. Le 21 aout 1745, Pierre-Ulric épouse alors Sophie Frédérique qui par sa conversion à la foi orthodoxe est désormais appelée Catherine. Elle a 16 ans, son époux a un an de plus. Ils sont jeunes, frais et… ils n’ont pas la tête à « la chose » alors, pour les héritiers, faudra attendre.

L’absence de consommation

L’impératrice Élisabeth ne bouscule pas trop les jeunes mariés, c’est vrai, ils ont quand même un peu le temps. Mais elle s’inquiète car non seulement son neveu ne regarde pas sa femme, mais en plus, il passe le plus clair de son temps à jouer à la guerre. Avec des figurines, avec ses copains. Mais pas avec Catherine… Les années passent, et rien ne s’arrange… A 22 ans, Catherine II de Russie n’a toujours pas vu le petit oiseau de son époux. Elle s’en désole, mais le futur Empereur ne veut pas. Elle ne l’intéresse pas. En revanche, il est intéressé par d’autres femmes. Au grand dam de sa tante.

Les maîtresses

Toute sa vie, Pierre-Ulric va avoir des maîtresses. Mais une va particulièrement poser problème : Élisabeth Worontsoff . Lorsqu’il devient l’Empereur Pierre III, il veut l’épouser. Il veut virer Catherine II, la renier et se remarier… Mais malgré un exil de quelques jours, Catherine II va réussir à revenir au Palais, pour ne plus en partir !

Sergei Saltykov : Un amant payé par l’impératrice Élisabeth

Catherine, chaste, bienveillante, attend sagement que son époux lui reluque le décolleté pour espérer connaître sa première fois, perdre sa virginité qui fait honte à l’Empire et surtout pour remplir son ventre d’un héritier. Mais, ça vient vraiment pas… Alors tata Élisabeth va prendre les choses en main. Elle charge Bestoujeff, de dire à sa nièce qu’on lui accorde le droit d’avoir une aventure, et même qu’on l’oblige un peu quoi. Heureusement, tata Élisabeth est sympa et lui offre un beau gosse.

Sergei Saltykov

Sergei Saltykov

Une première aventure

En 1751, lorsque Catherine rencontre Sergei, son époux est en train de batifoler avec une maîtresse, sous les yeux de tous. Alors la future Impératrice ne se gêne pas pour faire des sourires ravageurs à Sergei. L’ami de Bestoujeff. Mais celui-ci est marié, un mariage d’amour, sincère et tout le tintouin. Ça fait rêver la future Catherine II de Russie. Et puis, un matin, alors qu’elle part à la chasse avec un Boris, elle tombe nez à nez avec Sergei qui lui propose d’aller se promener seul à seul. Et puis, ni une, ni deux, ça se roule des pelles sur la plage et on est à « ça » d’un coït. Mais Catherine refuse. Elle culpabilise ? Elle flippe ? On ne sait pas. Lorsque Sergei raconte son histoire à Bestoujeff, alors celui-ci passe la vitesse supérieure et va raconter à Élisabeth comment Sergei est fou d’elle. Un amour unique. Sincère. Comme son premier mariage… Bref. Catherine va succomber.  Continuer la lecture

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Le bisou sur la bouche, ou l’histoire du roulage de pelle

Les bisous on aime bien ça. Enfin, j’crois. A en croire le nombre de personnes qui se roulent de grosses galoches en public, je suppose que c’est plus un kiff qu’un calvaire. Le bisou sur la bouche, c’est érotique et intime (sauf quand tu es trop bourré en boite) entre amoureux, ou affectueux entre parents et enfants (et on ne va pas en parler). Durant les siècles, de l’antiquité à nos jours, c’était différent. Très différent. Beaucoup de personnes s’embrassaient sur la bouche, différemment, voici les explications !

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Le baiser a toujours fait parti des fantasmes, aussi, je vous glisse dans des liens en rouge des représentations de baisers érotico-pornographiques de tous les siècles (pour ne pas heurter les plus sensibles)

Les plus vieux baisers de l’histoire

Difficile de savoir si les hommes préhistoriques se mangeaient la bouche ou pas, le fait est que l’on a retrouvé aucun signe, aucune peinture ni sculpture mettant en avant deux personnes lèvres contre lèvres. Aussi, les premiers baisers que l’on peut dater ont plus de 3500 ans et sont indiens. Il faut parler des textes védiques indiens, de 1500 avant notre ère, où l’on se « renifle la bouche » entre personnes de sexes opposés. Il existe également des fresques égyptiennes de plus de 3800 ans qui montrent des couples s’embrasser sur la bouche.

Le bisou antique, un bisou entre hommes

Grèce antique : Dans les sociétés où la hiérarchisation des personnes est très importante, le baiser sert à exprimer une idée d’égalité. On n’embrasse sur la bouche que nos semblables. Aussi, en Grèce, les hommes s’embrassent pour se prouver le plus grand des respects. Il semblerait que se soit au temps d’Alexandre le Grand (400 avant notre ère), que le bisou sur la bouche soit arrivé en Grèce, et qu’il soit un emprunt des pratiques Perses. Mais rien de trop trop sûr.

L’auteur et philosophe grec du IVème siècle avant notre ère, Xénophon, met en garde les hommes : faire un bisou à sa femme, ok, mais embrasser un jeune et beau garçon est un danger comparable à une araignée vénéneuse : la tarentule. Il explique que l’homme qui se risque à embrasser un jeune garçon tombe sous son joug et perd toute volonté, tout sens critique. Mais, concrètement, ça ne va pas empêcher les gens de se faire un bisou ou deux lorsqu’ils en ont envie. Et au sein les couples hétérosexuels, dans l’intimité, on se galoche. Continuer la lecture

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