Margareth Campbell : scandale, sexe et polaroïds

En 1963, au gouvernement anglais, on parle beaucoup de cul. Vraiment beaucoup. Pourtant, en 1963, il n’est pas tellement question de légaliser le mariage homosexuel, ni de réglementer la contraception. Non, on parle de cul parce que les ministres font parler d’eux, de leurs ébats et ça fait scandale. Le premier ministre est au bout du rouleau…

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 Scandales et adultères au gouvernement

Dans un premier temps, le ministre de la Guerre, John Profumo démissionne (on lui force un peu la main) à la suite de sa liaison avec une pute, Christine Keeler. Faut dire qu’au gouvernement, c’est pas franchement libertaire et libertin, ils sont très conservateurs, alors la moindre bite qui dépasse, on la coupe. Enfin, c’est une image hein, mais lorsque le onzième duc d’Argyll, Ian Douglas Campbell annonce qu’il veut divorcer parce que sa femme, Margareth Campbell, a des amants, le premier ministre Harold Macmillan fait la gueule… Et d’autres ministres baissent les épaules, les yeux et vont pas tarder à essayer de disparaître.

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Le duc d’Argyll accuse sa femme d’avoir couché avec plus de 80 hommes, dont trois de la famille royale, trois acteurs hollywoodiens et deux ministres actuellement en exercice. Ça plombe l’ambiance quand même hein. Mais, c’est pas tout. Ian Douglas Campbell, peut-être le plus grand cocu de Londres, a aussi des preuves photographiques. Continuer la lecture

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Pasiphaé, la femme qui embrasse un taureau

C’est toujours compliqué de reprendre une activité normale lorsqu’on sait que des extrémistes sont chauds bouillants pour nous faire péter le cerveau à n’importe quel moment. Le seul moyen que j’ai trouvé pour prendre un peu de distance est de … Continuer la lecture 

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Sokushinbutsu, ou l’auto-momification des moines japonais

La religion, vaste sujet, surtout en ce moment. Je ne suis pas religieuse, je ne crois en rien et ça me va très bien, mais je suis très tolérante. Tu peux aller à la messe, faire le ramadan ou ne pas prendre l’ascenseur le vendredi, je m’en fous. Je m’en fous tant que tu n’emmerdes pas le monde avec une propagande, des lois liberticides, une kalachnikov ou une ceinture d’explosif. Le Bouddhisme, religion ou philosophie ? Sans doute les deux. Aujourd’hui je vais vous parler des moines Shingon. Ils sont au Japon et vivent leur croyance pleinement, sans tuer personne, sauf eux-même.

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Sokushinbutsu : retour sur une pratique

Au VIIIème siècle de notre ère, il existe un mec brillant. Enfin, c’est ce que les Japonais de l’époque racontent. Il s’agit de Kūkai ou encore Kōbō-Daishi. Kūkai, il est bouddhiste à fond. Il se retrouve là-dedans, il aime ça, il médite et toute sa vie il va s’impliquer dans la bienveillance, l’amour de soi et de l’autre. Aussi, il va créer une nouvelle branche du bouddhisme : Shingon. Le moine estime qu’il faut se détacher pleinement du monde sensible, il explique que les 5 sens ne sont que des illusions du mental et qu’il faut passer outre. Pour cela, les adeptes doivent s’entraîner à résister à la douleur, au froid, au chaud, aux odeurs, aux bruits, à manger des trucs dégueulasses et des trucs bons sans faire de distinction. C’est chaud quand même. Aussi, les moines prennent l’habitude de méditer sous des cascades d’eau pas glacée, mais presque.

Portraits de moines Shingon

C’est autre chose que le grand séminaire hein. Une fois que les moines sont bien à l’aise dans leur méditation, loin des sensations du corps humain, ils aspirent à devenir bodhisattva. C’est à dire, atteindre le nirvana en faisant s’envoler leur esprit de leur enveloppe charnelle. Il s’agit de devenir un Sokushinbutsu. Pour cela, la méthode n’est ni simple, ni toujours efficace, voici les quatre étapes. Continuer la lecture

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L’accident de train du 22 octobre 1895 de la gare Montparnasse (photo)

Aujourd’hui je vous parle d’une photo que vous connaissez tous. Même toi au fond. L’image est célèbre. Vraiment. On la retrouve souvent en poster dans les restaurants, en coussin chez GIFI ou encadrée sur amazon. Cette photo, c’est celle d’une locomotive qui se casse la gueule à travers un mur. Plus précisément, il s’agit d’un train en provenance de Granville qui démonte la façade de la gare Montparnasse en 1895, sur les coups de 16h.

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C’est spectaculaire n’est-ce pas ? Voici l’histoire de ce terrible accident.

Le train n°56 en provenance de Granville et à destination de Paris

Le 22 octobre 1895, dans le train n°56 en provenance de Granville, tout va bien. Il doit arriver voie 6 à la gare Montparnasse, mais en fait, il va s’arrêter un peu plus loin… Avant d’arriver à Montparnasse, il n’y a pas de problème majeur. Le train est parti à 8h45 de la Basse-Normandie, le chauffeur, Victor Garnier n’est ni bourré, ni malade, ni mort. Le mécanicien, Guillaume Pellerin non plus. Lors du passage du train à la gare Versailles-Chantier, il y a un petit retard de sept minutes, mais quiconque prend le train deux fois dans sa vie sait qu’il y a TOUJOURS du retard et que sept minutes, ce n’est rien du tout. Continuer la lecture

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