Gilles de Rais, le héros de Barbe-Bleue

Gilles de Rais, déjà avec un nom pareil, le mec il partait mal. Sans doute moqué par ses camarades d’école, il a décidé de se venger. En fait, l’idée c’est que ce mec déteste les enfants. Ou, il les aime. Trop ? Dans tous les cas, il porte une grosse barbe et va être à l’origine d’un conte, connu de tous.

Qui est Gilles de Rais ?

Gillou est né en 1404 dans une richissime famille, et vu qu’il est malin, beau gosse, avec une grosse barbe, il s’est marié avec une meuf au moins aussi riche que lui. Alors ils s’amusent bien, youpitralala, grandes réceptions et festins. Gilles de Rais a été Baron de Bretagne et c’était un copain de Jeanne d’Arc, ils prennent la ville d’Orléans le 7 mai 1429 ensemble, alors qu’il n’a que 25 ans.

Ceci est la seule représentation de Gilles de Raie de son vivant, les autres sont de plus fictives et imaginatives

Ceci est la seule représentation de Gilles de Raie de son vivant, les autres sont de plus fictives et imaginatives

Gilles de Rais dépense sans compter, mais à force, il va connaître quelques difficultés. La chapelle Saint-Innocents était luxueuse, c’est un peu le Ritzz des établissements religieux. Tout le fric du barbu y passe. Et puis, vu qu’il n’y a pas que le matériel qui compte, Gillou choisit les garçons les plus choupi-mignons pour en faire ses enfants de cœur, dont les tristement célèbres André Buché et un Rossignol. Il va abuser d’eux sexuellement. Continuer la lecture

Share Button

Le droit à l’avortement, retour au XIXème siècle ?

En ce moment, je ne suis pas contente. Je ne vous apprends rien, c’est tendu tendu la question de l’avortement en Espagne. Si j’ai bien tout compris, le projet de loi qui doit passer devant le Parlement espagnol n’autorise l’interruption de grossesse que dans deux cas, le viol et lorsque la grossesse présente un risque physique ou psychologique pour la mère. Bref, l’Espagne passe la marche arrière en ce qui concerne les droits de la femme (et de l’homme). Et le débat envahit la France. Aussi, je vous propose aujourd’hui de comprendre comment se déroulait un avortement dans la France du XIXème siècle. Que ça ne donne aucunes mauvaises idées aux rétrogrades de ce monde.

Edit du 24 juillet 2015 : le 21 juillet 2015, le parlement Portugais a décidé de rendre payant l’avortement jusque là aux frais de l’Etat. Un grand pas en arrière après avoir rendu en 2007 l’IVG possible et gratuit pour toutes les femmes enceintes de moins de 10 semaines.

Edit du 04 avril 2016 : la Pologne, pays déjà peu à l’aise avec l’avortement, compte bien l’interdire. Piqûre de rappel sur les risques des  avortements clandestins.

A la fin du XIXème siècle, l’avortement devient de plus en plus fréquent malgré l’illégalité, les difficultés, les douleurs, et sans tenir compte des pressions politiques, sanitaires, sociales, les femmes ont voulu échapper à la fatalité biologique des grossesses successives.

Les méthodes d’interruption de grossesse

  • Les recettes et autres potions pas tellement magiques. Elles sont effectuées par les femmes elles-mêmes. Principalement à base de persil, et plus tardivement à base de médicaments. Le taux de réussite n’atteint pas les 5%, c’est pourquoi les femmes concernées doivent nécessairement utiliser des méthodes beaucoup moins douces. Tout au long du XIXème siècle les détails des faits notés dans les décisions de justice permettent de rendre compte de la violence que pouvait générer une grossesse non désirée…

Continuer la lecture

Share Button

L’art et la Révolution, portraits des Capitouls condamnés

Salut les internets, aujourd’hui je vous présente un nouvel exercice de Billets Croisés avec la talentueuse Peccadille et son blog Orion en Aéroplane. Après avoir traité des excréments, notre nouveau thème de recherche est la Révolution. Si Peccadille a pour bastion Paris, le mien se trouve un petit peu plus au sud.

Aujourd’hui je vous parle de Toulouse, c’est régulièrement le cas sur RMLH. Pourquoi ? Je travaille sur Toulouse, je suis passionnée par la brique rose, et puis aussi j’ai habité au cœur même de cette ville, à deux pas de la Place du Capitole. Place riche en Histoire.

  • L’histoire du Capitole

A partir du XIIème siècle « le conseil municipal » -composé de Capitouls  et de quelques larbins- achète des habitations en ruine pour pouvoir se retrouver et assurer les réunions quant à la gestion de la ville. Ce sont les premiers murs du Capitole.

En 1444, le premier parlement provincial s’installe à Toulouse et pique quelques responsabilités aux Capitouls. Véners, les municipaux vont vouloir imposer leur prestige et leur autorité en créant une immense et somptueuse place face à leurs bâtiments. En gros, ils cherchent à compenser un petit complexe d’infériorité, et en 1676, ils ont leur Place Royale, au fil du temps elle sera renommée, Place de la Liberté pendant la Révolution, Place Impériale en 1812, pour enfin devenir la place du Capitole en 1848. Un nouveau régime, un nouveau nom.

Au milieu du XIXème de grands travaux de façades sont également réalisés, l’actuel Hotel de ville est né. Et en briques roses s‘il vous plait. L’orgueil des capitouls a permis aux Toulousains d’avoir une jolie ville, ensuite il leur permettra d’être guillotinés en premier. Cette place est depuis toujours un lieu de pouvoir et un lieu de vie, aussi  elle illustre parfois de sombres heures de l’histoire.

Continuer la lecture

Share Button

Les putes de rue, focus sur celles qu’on voit, celles qui dérangent.

Salut les internets de France, de Navarre et d’ailleurs, aujourd’hui je vous parle prostitution et des putes de rue. Il n’est pas question de porter de jugements, et je ne prétends pas donner LA solution. Je fais ce que je … Continuer la lecture 

Share Button