Tromper son mari, le piège à éviter au XIXème siècle

C.Cass 28 février 1868

Les faits :

Nous sommes quelque part en France. C’est un peu vague, mais j’avais pas noté toutes les informations lorsque je travaillais sur ce sujet. Je n’avais pas l’intention d’en faire un article de blog. J’avais même pas l’intention d’avoir un blog. On peut imaginer Rouen, Lille, Bordeaux ou Nice, le résultat aurait été identique.

Monsieur et Madame A et Monsieur et Madame Z sont deux couples super amoureux  quelque part en France. Les familles respectives ont été ravies de marier leurs gosses, la fête et belle et tout le monde il est beau.

Puis un beau jour, Madame A et Monsieur Z couchent ensemble. Continuer la lecture

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Pourquoi on ne coïte pas devant les enfants ? L’explication floue.

Cass. Crim. 27 avril 1854

Ceci est un arrêt de la Cour de Cassation du 27 avril 1854, c’est l’histoire d’une petite fille qui aurait sans doute préféré être aveugle. Ou peut être pas, mais bon, ca doit pas être rigolo de voir ses parents coucher ensemble.

  • Les faits

Madame Voisin, ouvrière, est mère d’une jeune fille, Philomène. Philomène a 13 ans, en pleine crise d’adolescence, avec des boutons et les cheveux gras. Dans l’arrêt de jurisprudence rien ne nous dit si Mme Voisin est veuve ou divorcée, mais en tout cas, on sait quelle couche avec Monsieur Charbonneau.

Jusque là, rien d’anormal. J’veux dire, les gens ont le droit de coïter ensemble (même les non-catholiques, et oui, la société évolue). Le problème c’est ça (si tu veux pas cliquer je t’explique brièvement. Les familles ouvrières vivent dans 20m² et tous dorment sur le même lit).

Aussi, la petite Philomène est témoin de chaque relation sexuelle entre sa douce maman et Charbonneau. Génial. GE-NIAL.

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Pourquoi toucher la fille de sa femme c’est mal, résumé en un syllogisme.

Sous vos yeux ébahis, un nouvel article (qui traite encore des mauvaises mœurs au XIXème siècle) (ferme cette page si tu en as marre de lire des histoires avec des bites/mains qui ne sont pas à leur place)

Cass.Crim. 25 mars 1843

Petit rappel, le texte qui suit est une analyse d’arrêt de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation. Ici, il s’agit d’un arrêt rendu le 25 mars 1843.

  • Les faits :

C’est donc l’histoire pas drôle de Marie-Victoire. A la base, ça allait. Elle avait un père et une mère (un papa, une maman) et puis son père est mort. Ça déjà, c’est triste.  Sa mère, Élisabeth, décide de se remarier. Elle choisit pour légitime et tendre époux Pierre. Désormais, en vertu de l’article 215 du Code Civil de 1804, toute la petite famille vit dans une coquette maison dans l’Hérault. On entend les cigales chanter et on y boit de l’eau de la Salvetat. Ils sont bien là, en famille. Jusqu’au jour où Pierre se rend compte que la petite Marie-Victoire, qui a un peu moins de 15 ans, a les seins qui poussent et un cul bombé. Alors, il décide -sans penser à mal hein- de la tripoter, tranquille.

Marie-Victoire en parle à sa mère. Elles sont bien véner’ et vont porter l’histoire devant la justice.

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Parle pas de bite si tu connais pas ton vagin, et autres trucs de féministes.

Douai, 1 juillet 1913

Les faits

Un beau jour, dans les années 1910, Monsieur X tombe amoureux d’une tendre et douce amie. Pour se marier, les deux amoureux font l’objet d’une visite médicale afin d’obtenir le certificat prénuptial. Indispensable pour la publication des bans, bref on s’en fout, la procédure on verra plus tard. Ou jamais.

Madame est bien vierge, Monsieur a ce qu’il faut là ou il faut. Youpitralala, ils peuvent se marier. Et ils le font, dans une belle église, avec une belle robe, des guirlandes dans la salle des fêtes et des grains de riz. C’est beau.

Et puis, en 1913, Madame quitte le domicile conjugal et demande le divorce pour impuissance. Elle se plaint d’être (encore et toujours) vierge.

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