L’histoire illustrée du parfum qui sent bon

J’aime bien le parfum, et je pense que personne n’y est insensible. Il y a ceux qui en mettent le matin, d’autres uniquement avant de sortir pécho de la meuf ou du keum, ou encore ceux qui détestent ça. Mais comment en est-on arrivé à se parfumer ? Voici l’histoire du parfum à travers les siècles et quelques recettes, comme ça, pour faire plaisir.

Antiquité

Le parfum a joué un rôle important dans la vie religieuse mais aussi profane dès les civilisations antiques. Par exemple, en Egypte et en Grèce, on brûle des essences aromatiques en offrande aux divinités. On dit que le parfum exalte la beauté et la puissance.

D’abord on utilise les baumes et les résines, puis petit à petit, avec la perte de la religiosité, on va faire évoluer les supports et les substances odorantes. Aussi, on va utiliser la fumigation, les huiles, les liqueurs fermentées, et on va associer le parfum à la beauté féminine grâce à Cléopâtre qui utilise le parfum en onguents ou en bains parfumés.

 

 Le moyen-âge

Au VIème siècle, Fortunat, êveque de Poitiers raconte qu’au cours des festins,  on se couronne de « chapels » de roses, et on parfume les salles d’odeur de rose. Pour faire genre ce sont les chapels qui sentent. Mais en fait non. Ici, une recette de parfum de maison, ci-dessous quelques astuces.

Dans les récits de la Table Ronde, le parfum apparaît avec la fée Mélusine qui fait jaillir de sa baguette des embaumements « sources de sommeil délicieux ».

Le parfum reste réservé à l’élite. Genre le pécore, il sent la chèvre et la bouse et puis c’est tout. Allez, au mieux, le fumier, ou la boue. Bref, faut avoir du pognon pour sentir bon. Continuer la lecture

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Pourquoi le célibat des prêtres ? En 4 points.

En ce moment je parle beaucoup de religions, je m’intéresse à l’Ancien Testament, mais aussi au Nouveau, aux martyrs, mais que très peu au Coran (pour l’instant). En fait, je trouve la religion cool. C’est une chouette Histoire aux jolis … Continuer la lecture 

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Le sport, les femmes, et le sexisme…

Salut internet, l’autre jour sur Twitter, je suis tombée sur quelques liens de revues Gallica du brillant @blouzouga. Plein de lol, en découvrant la Culture Physique. Une revue bimensuelle du début du XXème siècle qui parle de sport, d’exercices, mais surtout de musculation et d’haltères. Il y a des pubs un peu partout, qui sont assez drôles, et des exercices à faire chez-soi. Le gros gros délire de la Culture Physique, c’est d’avoir un corps comme sous l’Antiquité. Aussi, se prennent-ils en photo à poil pour montrer leurs gros muscles. Jusque là, j’étais dans l’amour de l’autre et la rigolade, quand soudain. Le drame.

Une femme, faire du sport en compétition ? Lol

Donc, on en est là, pour Culture Physique, en 1933, une femme qui fait du sport de compétition, c’est mal. Une femme doit faire du sport pour se maintenir en forme, replacer ses organes, ou préparer son corps à la grossesse. C’est dans un corps en bonne santé qu’on peut élever des enfants sans en faire « des poules mouillées et assurant ainsi la continuité d’une race vigoureuse et bien bâtie ». Si la femme ne fait pas des poules mouillées, en revanche, elle est uniquement une poule pondeuse. Voilà. Mais jamais, oh non, jamais faire du sport pour battre des records. Dans la revue, on nous explique qu’une femme qui arrive à faire un 100m en à peine plus de 10secondes, c’est que vraisemblablement, le DIEU du management sportif s’est « lourdement trompé » en lui donnant son sexe. Cette femme devrait être homme. C’est donc le cas de Florence Griffith-Joyner, une Américaine qui a battu le record mondial dans les années 1980, 10s49. Désolée madame, on va devoir vous appeler monsieur.

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Les bonnes idées cadeaux : le guide Gallica

Salut les internets mondiaux, aujourd’hui je vous livre une sélection des pires cadeaux de Noël, mais ça marche aussi pour les anniversaires. Attention, des cadeaux du XIXème siècle et du début du vingtième. Genre, une rôtissoire, un spectacle d’homme canon (il n’est pas sexy, en fait, on le fout dans un canon, et c’est un boulet) ou encore du dentifrice qui fait tomber les dents ou du shampoing au goudron…

Les fringues dégueulasses

L’équivalent actuel : Une robe TATI et des chaussures trouées, alors que tu préfères un bon d’achat chez ASOS.

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