Les pieds bandés, ou l’enfer des orteils chinois

Aujourd’hui je vous parle d’une tradition chinoise vieille de onze siècles qui (fort heureusement) tend à disparaître complètement. Je dis heureusement parce que c’est pas du tout drôle, c’est physiquement contraignant, ça fait mal et j’aime pas trop avoir mal et puis surtout ça marque clairement le patriarcat chinois et ça non plus j’aime pas trop. Découvrons tout de suite l’histoire des pieds bandés avec les photographies de Jo Farell !

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L’origine des pieds bandés

La pratique des pieds bandés apparaît en Chine, au Xè siècle, durant la dynastie des Tang. L’histoire raconte que l’Empereur a demandé à sa femme de bien vouloir se bander les pieds afin de pouvoir danser correctement la danse traditionnelle dite du lotus. La nana le fait, évidemment, elle ne va pas dire non à l’Empereur. Et concrètement, je ne sais pas si c’est la soumission à la torture de sa meuf, ou l’idée qu’elle ait des petits pieds pétés, mais l’Empereur, il kiffe grave. Et il va exhiber sa danseuse et ses pieds bandés. Ça va devenir la mode dans les hautes classes de l’Empire.

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Pour se retrouver avec des pieds de lotus, c’est pas facile…

La méthode des pieds bandés

L’idéal c’est de commencer le processus sur une gamine de quatre ou cinq ans, c’est pas parce qu’à cet age là elle a encore les os mous, non, c’est parce que les pieds ont la taille idéale pour qu’à l’age adulte les pieds bandés ne dépassent pas les 7,5 cm (jugée taille idéale, c’est le lotus d’or!) mais en fait, ça dépasse quand même. Continuer la lecture

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Onan, le mec donne son nom à la masturbation

La Bible, j’aime bien ça, il y a plein d’histoires WTF, genre la vie d’Absalom (le mec pendu par les cheveux), la bite d’Abraham (et la circoncision), ou encore le massacre des Innocents (par Hérode). Aujourd’hui, on va parler de mariage en famille et de masturbation. Et c’est Slo Man qui illustre ! Soyez attentifs…

Une grande famille

Un beau jour, alors que Juda va se promener vers Adullam, chez son ami Hira, il rencontre une jeune fille, Schua. Elle est belle, fraîche, et il va lui faire trois gamins. Trois garçons. Le premier est Er, en plus d’avoir un nom pourave, il n’est pas très agréable. Le deuxième est Onan, il déteste son grand frère. Et enfin, le cadet Shéla est beaucoup plus jeune que les deux autres et son histoire nous intéresse peu. D’ailleurs même son père, Juda, n’est pas là à sa naissance. C’est dire…

Bref, Er est le premier des fils à se marier, c’est normal, c’est l’aîné. Il épouse Tamar, c’est le grand amour, mais elle ne tombe pas enceinte. Sans doute une punition divine, car Er est méchant envers l’Éternel. La Bible ne nous raconte pas si Er blasphème, s’il couche avec le village entier, s’il tabasse son frère Onan ou s’il fait de vilaines choses, mais un fait est certain, l’Éternel n’est vraiment pas content. Lorsque l’Eternel n’est pas content, il tue. Alors il tue Er. Et Tamar se retrouve jeune veuve, sans enfant. Et ça c’est moche. Heureusement, il existe une loi assez intéressante.

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La loi de descendance d’un frère mort

Selon la loi du lévirat (Deutéronome 25,5) lorsqu’un mec meurt et que sa femme n’a pas d’enfant, pour que la veuve puisse rester dans la famille, il faut qu’elle épouse un frère de son défunt mari. Déjà, l’idée est cheloue. Continuer la lecture

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Priape, le dieu greco-romain au pénis géant

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Aujourd’hui, avec le talentueux UZU, on vous plonge dans la mythologie greco-romaine avec  Priape, dieu de la fertilité et de l’érection. Il existe diverses histoires autour de ce dieu, par exemple, on ne sait pas bien qui sont ses parents, mais d’une manière générale, une version de l’histoire est plus célèbre et c’est celle-ci que je vous raconte, je l’ai trouvé dans Histoires du pénis.

Une histoire de famille

Un beau jour, Dionysos et Aphrodite décident de faire un enfant, jusque là… Héra, qui ne l’aime pas beaucoup, jette à Aphrodite un sort en lui touchant le ventre avec une main maléfique. Mais la grossesse se passe très bien, et puis l’accouchement aussi ! Houra, it’s a boy ! Et quel boy ! Il a une bite géante sans cesse en érection. Pour un nourrisson ça ne passe pas inaperçu.

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Aphrodite en a terriblement honte, alors, elle ne s’emmerde pas et décide de l’abandonner dans la ville de Lampsaque, aujourd’hui c’est proche de Lapseki en Turquie. C’est loin d’elle, elle n’a ni à subir son gros pénis, ni son physique… Parce que le Priape, il n’a pas un physique facile.

Le physique disgracieux de Priape

Lorsqu’il est enfant, Priape est moche, vraiment, et lorsqu’il devient adulte : c’est pire ! On le représente comme un tout petit homme, petit et trapu (tout le contraire des critères greco-romains) prognathe, avec une grosse barbe et un pénis sans cesse en érection. Il est décrit comme difforme et d’une laideur honteuse. Continuer la lecture

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Le pénis de Napoléon Bonaparte vendu aux enchères

Pénis de Napoléon

Oui, vous avez bien lu. Il y a presque quarante ans, lors d’une vente aux enchères, un « tendon » de Napoléon Bonaparte a été vendu, mais ce « tendon » a une longue histoire, qui ne cesse de grandir. Et s’il s’agissait du pénis de Napoléon Bonaparte ?

La mort de Napoléon Bonaparte

Napoléon meurt le 5 mai 1821 à Sainte Hélène. Concrètement, le bonhomme n’était plus au top de sa forme, gras, chauve et très malade. En effet, Napo avait un cancer de l’estomac, une tumeur hypophysaire et la maladie de Paget (douleurs et/ou déformations osseuses), rien que ça. On a également retrouvé des traces d’arsenic qui ont fait penser à un empoisonnement, mais concrètement, à l’époque, l’arsenic est partout, et rien ne prouve à 100% ni la tentative, ni l’homicide. On pense surtout que Napo est mort de son cancer. C’est ce que tend à prouver l’autopsie réalisée sur le cadavre le lendemain de sa mort. Le 6 mai 1821.Pénis de Napoléon

L’autopsie de l’Empereur

Le lendemain du décès de Napoléon Bonaparte, il est temps de lui ouvrir le ventre pour voir ce qu’on y trouve. Il n’y a pas moins de 17 personnes autour du cadavre : le docteur Francesco Antonmarchi (le médecin personnel de Napo depuis 18 mois), mais aussi 6 médecins anglais, deux valets de chambre, l’abbé Ange-Paul Vignali et sept autres médecins pour observer. En fait, c’est Antonmarchi qui s’occupe de tout, et il va respecter à la lettre les dernières volontés de Napoléon Bonaparte. A savoir : prélever son cœur pour l’envoyer à son épouse Marie-Louise, et son estomac, pour qu’il soit correctement analysé. Continuer la lecture

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