Margareth Campbell : scandale, sexe et polaroïds

En 1963, au gouvernement anglais, on parle beaucoup de cul. Vraiment beaucoup. Pourtant, en 1963, il n’est pas tellement question de légaliser le mariage homosexuel, ni de réglementer la contraception. Non, on parle de cul parce que les ministres font parler d’eux, de leurs ébats et ça fait scandale. Le premier ministre est au bout du rouleau…

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 Scandales et adultères au gouvernement

Dans un premier temps, le ministre de la Guerre, John Profumo démissionne (on lui force un peu la main) à la suite de sa liaison avec une pute, Christine Keeler. Faut dire qu’au gouvernement, c’est pas franchement libertaire et libertin, ils sont très conservateurs, alors la moindre bite qui dépasse, on la coupe. Enfin, c’est une image hein, mais lorsque le onzième duc d’Argyll, Ian Douglas Campbell annonce qu’il veut divorcer parce que sa femme, Margareth Campbell, a des amants, le premier ministre Harold Macmillan fait la gueule… Et d’autres ministres baissent les épaules, les yeux et vont pas tarder à essayer de disparaître.

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Le duc d’Argyll accuse sa femme d’avoir couché avec plus de 80 hommes, dont trois de la famille royale, trois acteurs hollywoodiens et deux ministres actuellement en exercice. Ça plombe l’ambiance quand même hein. Mais, c’est pas tout. Ian Douglas Campbell, peut-être le plus grand cocu de Londres, a aussi des preuves photographiques. Continuer la lecture

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Pasiphaé, la femme qui embrasse un taureau

C’est toujours compliqué de reprendre une activité normale lorsqu’on sait que des extrémistes sont chauds bouillants pour nous faire péter le cerveau à n’importe quel moment. Le seul moyen que j’ai trouvé pour prendre un peu de distance est de … Continuer la lecture 

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Les recettes médiévales à picoler au coin du feu

En France, on picole, on fait la fête, parfois on écoute de la musique, et souvent, on aime bien manger, sortir et l’ivresse. Oui, tout ça. Et on compte pas s’arrêter d’aller en terrasse, mais bon, là, il caille grave, alors je propose de rester près de la cheminée (ou autre source de chaleur de type : chauffage, être humain, plaid géant, chat…). Voici trois recettes médiévales à consommer au coin du feu avec modération, mais pas trop.

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Concrètement, les trois recettes sont très simples à réaliser, avec des ingrédients faciles à trouver.

 Le cidre chaud aux épices

(existe aussi en version sans alcool)

Pour 6 verres, il te faut :

1,5 litre de cidre ou de jus de pommes brut

1 clou de girofle

1 morceau de gingembre frais (entre 1 et 2 cm selon si tu aimes beaucoup le gingembre, ou non)

80 ml (soit un peu moins d’une demi tasse) de miel pour respecter le coté médiéval de la boisson, sinon tu peux mettre du sirop d’érable, du sucre de canne ou de l’agave, c’est toi qui vois.

Pour commencer, tu verses ton cidre ou jus de pomme dans la casserole avec le clou de girofle et le gingembre. Tu peux couper le gingembre en morceaux, mais si tu veux pas t’emmerder, t’es pas obligé de le faire, ça marche aussi. Tu peux ajouter le miel/sirop/sucre, mais c’est facultatif. Tout dépends si tu aimes les boissons très sucrées ou non. Manger-bouger te dirait de pas en rajouter, moi j’ai tendance à te dire que c’est l’hiver, il caille, et si ça réchauffe ton cœur, fais toi plaisir. Tu fais chauffer le tout à feu moyen entre 5 et 7 minutes. Tu surveilles, faut pas que ça commence à bouillir. Ensuite, à l’aide d’une cuillère, tu enlèves le clou de girofle et le gingembre et tu verses ta boisson dans des verres, tasses. Tu fais attention à ne pas te brûler (ni les doigts, ni la langue), et tu savoures !

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Tu peux proposer à des amis de venir déguster le cidre chaud avec toi parce que ça ne se conserve pas, en plus, si tu bois 6 verres de cidre, tu risques d’être un peu rébou. Mais c’est toi qui te gères. Attention, l’abus d’alcool rend saoul et peut faire vomir, ou montrer son cul. Continuer la lecture

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Sokushinbutsu, ou l’auto-momification des moines japonais

La religion, vaste sujet, surtout en ce moment. Je ne suis pas religieuse, je ne crois en rien et ça me va très bien, mais je suis très tolérante. Tu peux aller à la messe, faire le ramadan ou ne pas prendre l’ascenseur le vendredi, je m’en fous. Je m’en fous tant que tu n’emmerdes pas le monde avec une propagande, des lois liberticides, une kalachnikov ou une ceinture d’explosif. Le Bouddhisme, religion ou philosophie ? Sans doute les deux. Aujourd’hui je vais vous parler des moines Shingon. Ils sont au Japon et vivent leur croyance pleinement, sans tuer personne, sauf eux-même.

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Sokushinbutsu : retour sur une pratique

Au VIIIème siècle de notre ère, il existe un mec brillant. Enfin, c’est ce que les Japonais de l’époque racontent. Il s’agit de Kūkai ou encore Kōbō-Daishi. Kūkai, il est bouddhiste à fond. Il se retrouve là-dedans, il aime ça, il médite et toute sa vie il va s’impliquer dans la bienveillance, l’amour de soi et de l’autre. Aussi, il va créer une nouvelle branche du bouddhisme : Shingon. Le moine estime qu’il faut se détacher pleinement du monde sensible, il explique que les 5 sens ne sont que des illusions du mental et qu’il faut passer outre. Pour cela, les adeptes doivent s’entraîner à résister à la douleur, au froid, au chaud, aux odeurs, aux bruits, à manger des trucs dégueulasses et des trucs bons sans faire de distinction. C’est chaud quand même. Aussi, les moines prennent l’habitude de méditer sous des cascades d’eau pas glacée, mais presque.

Portraits de moines Shingon

C’est autre chose que le grand séminaire hein. Une fois que les moines sont bien à l’aise dans leur méditation, loin des sensations du corps humain, ils aspirent à devenir bodhisattva. C’est à dire, atteindre le nirvana en faisant s’envoler leur esprit de leur enveloppe charnelle. Il s’agit de devenir un Sokushinbutsu. Pour cela, la méthode n’est ni simple, ni toujours efficace, voici les quatre étapes. Continuer la lecture

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