Le puer delicatus, ou la pédophilie décomplexée dans la Rome Antique

A Rome, la sexualité est bien plus libérée que celle qu’on connaît aujourd’hui. Un homme qui couche avec un homme, ce n’est pas de l’homosexualité, ce n’est pas réprimé, c’est juste : normal. Aussi, un homme qui couche avec un jeune homme, ce n’est pas un vieux pervers, c’est juste : normal. Enfin, un homme qui couche avec un jeune garçon, ce n’est pas de la pédophilie, c’est juste : normal. Oui, oui, vous avez bien lu. C’est normal. Voici l’histoire des pueris delicati. Soit l’histoire des mecs qui couchent avec des jeunes garçons.

L’homosexualité, le sexe entre hommes

Avant que les religions monothéistes s’en mêlent, l’homosexualité c’était pas quelque chose de profondément angoissant pour les gens et les politiques. Bien au contraire. A Rome, on a perdu l’esprit éducatif des Grecs. On ne baise pas un jeune homme pour en faire un bon citoyen, non, on le pécho parce qu’on trouve qu’il a des fesses bien rebondies et un visage d’ange. Bin oui, pas d’hypocrisie. On couche avec qui on veut. Enfin… Si on est un homme. La femme est priée de rester auprès de son mari. Sauf si tout le monde se partage dans la joie et la bonne humeur. L’adultère est réprimé, et pas qu’un peu, en témoignent les vies de Julie et sa fille, Julie

Il y a cependant quelques règles, je vous les avais expliquées ici (le mariage à Rome au IIIème siècle), mais je recommence, pour ceux qui n’étaient pas là. Un honnête citoyen romain ne peut pas tenir un rôle passif. Sinon, c’est la honte. En revanche, il peut être actif. En gros, un mec libre peut sodomiser un esclave, mais pas le contraire, et c’est impossible entre citoyens romains. Bin oui… Ce sont des bonhommes hein, faut pas jouer à ça… Lol.

Sénèque raconte que « La passivité sexuelle est un crime pour l’homme libre, une obligation pour l’esclave, un service pour l’affranchi. »

Continuer la lecture

Share Button

(Footit et) Chocolat, ou l’histoire d’un Noir sur scène

Aujourd’hui je vous raconte la vie d’un artiste noir. C’est l’histoire du Clown Chocolat, à la fin du XIXème siècle. Aujourd’hui, on ne le connaît plus, on n’en entend jamais parler, pourtant, il a joué un rôle considérable dans le monde du spectacle. Il représente aussi tout le racisme de son époque. Et c’est pas jojo. 

Les Noirs sur scène

Des blancs qui jouent des noirs sur scène, il y en a eu plein. Notamment Thomas Rice qui crée en 1830, Jim Crow, la caricature du « nègre ». Il se peint le visage avant de faire sa représentation. Il chante et danse sur des chansons inventées par et pour les esclaves. C’est un succès dans les années 1870. Et puis, ensuite, un vrai noir va se faire un nom dans les cirques français. C’est le Clown Chocolat.

Footit-et-Chocolat

Chocolat, c’est pas un vrai prénom. Le clown s’appelle Rafael, il vient de la Havane. Pour ceux qui n’étaient pas là en géo, c’est à Cuba. Son nom de famille serait Padilla. Mais peut être pas. Il a été vendu comme esclave à plusieurs reprises, et à ainsi pris chacun de leurs noms alors qu’il avait moins de 10 ans. Dans les années 1880, alors qu’il a fui son maître à Bilbao, il rencontre Tony Grice, un clown célèbre qui va l’embaucher comme domestique. Et puis, comme assistant. Faut dire qu’il danse très bien et possède une grande force physique. Des gros bras quoi. Rafael assiste Tony sur ses tours, et ça marche bien. Continuer la lecture

Share Button

Cadine, le sport, les fesses et le napperon (concours)

Cadine

Si vous ne connaissez pas Cadine, c’est que vous ne me connaissez pas bien. Et surtout, vous n’êtes pas trop présents sur les réseaux sociaux. Mais je peux comprendre que vous ayez une vraie vie, moi je peux pas, j’ai un blog. Aussi, sur twitter et facebook, je poste régulièrement cette photo. C’est Cadine, le beau gosse aux fesses dures comme du béton délicatement posées sur un napperon. Cette photo c’est un peu ma motivation. Ma raison de vivre. Quand j’ai pas d’inspiration, je vais sur Gallica et je la regarde, puis j’en regarde d’autres de cet athlète.

Quelques infos importantes sur Cadine : Ernest Cadine est né en 1893, dès son plus jeune âge, il s’amuse à jeter des cailloux le plus loin possible avec ses copains. Jusque là, c’est un gamin normal, on ne peut pas se douter qu’il va devenir champion olympique. J’ai un peu spoilé mon histoire, mais de toute façon, elle va être très courte. Je sais que ce que vous attendez tous, c’est de participer au concours. En grandissant, Ernest se laisse pousser les muscles, genre vraiment. Il devient mécanicien et s’entraîne quotidiennement. A 18 ans, il participe au Championnat de Paris, il termine troisième de sa catégorie (poids moyens) et arrache 75 kg d’un bras, 90 kg des deux bras et jetant 125 kg des deux bras. Normal tsé. Enfin, en 1914, vu que la vie n’est douce pour personne, il part au combat, au 39ème régiment d’artillerie. Alors la guerre c’est pas cool, et c’est pas qu’il s’en fout hein, mais il aime se changer les idées pendant ses jours de repos. Aussi, à la caserne, il soulève des pneus, ou des roues de wagon. Lorsque la guerre se termine, victoire, il continue de s’entraîner et parvient à jeter 91 kg à un bras. On était à 75 kg avant la guerre.Cadine

En 1919, il termine premier au Championnat de Paris. En 1920, il devient champion olympique dans sa catégorie mi-lourd, mais concrètement, il devient bigboss parce qu’il soulève et jette plus que les mecs de la catégorie lourd. Champion. Continuer la lecture

Share Button

Les boissons rafraîchissantes (et vegan) du Moyen Age et les recettes

boire

Salut internet, je suis pas très présente en ce moment pour des raisons évidentes de canicule (qui a envie d’allumer son ordinateur lorsqu’il fait 40’c ?) en revanche, aujourd’hui je viens pour te donner quelques recettes médiévales pour te désaltérer !

Les boissons rafraîchissantes du Moyen Age

Le vin de rose

Fais gaffe, ça n’a rien à voir avec du vin rosé. C’est bien meilleur ! En fait, j’en ai goûté un dans un restaurant médiéval (dont je te parle bientôt), et c’était très très bon. En plus, c’est très simple à faire. Il te faut :

  • Du vin blanc (une bouteille de 75cl, sucré ou non, selon ta préférence)

  • Des pétales de rose (deux roses moyennes)

Bin, voilà, fin de la recette. Tu fous les pétales dans le vin blanc, un peu comme les carambar dans la vodka, et tu attends, tu attends, tu attends. Ensuite tu goûtes Continuer la lecture

Share Button