La famille Ovitz, victime d’expérimentations médicales par les nazis

Merci aux nombreux tipeurs, ce mois-ci on bat (encore) un record ! Bonne lecture ! Aujourd’hui je vous raconte une drôle d’histoire, quand je dis drôle, je veux dire pas drôle. C’est plutôt une histoire étonnante, puis horrifiante. La famille … Continuer la lecture 

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Le bisou sur la bouche, ou l’histoire du roulage de pelle

Les bisous on aime bien ça. Enfin, j’crois. A en croire le nombre de personnes qui se roulent de grosses galoches en public, je suppose que c’est plus un kiff qu’un calvaire. Le bisou sur la bouche, c’est érotique et intime (sauf quand tu es trop bourré en boite) entre amoureux, ou affectueux entre parents et enfants (et on ne va pas en parler). Durant les siècles, de l’antiquité à nos jours, c’était différent. Très différent. Beaucoup de personnes s’embrassaient sur la bouche, différemment, voici les explications !

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Le baiser a toujours fait parti des fantasmes, aussi, je vous glisse dans des liens en rouge des représentations de baisers érotico-pornographiques de tous les siècles (pour ne pas heurter les plus sensibles)

Les plus vieux baisers de l’histoire

Difficile de savoir si les hommes préhistoriques se mangeaient la bouche ou pas, le fait est que l’on a retrouvé aucun signe, aucune peinture ni sculpture mettant en avant deux personnes lèvres contre lèvres. Aussi, les premiers baisers que l’on peut dater ont plus de 3500 ans et sont indiens. Il faut parler des textes védiques indiens, de 1500 avant notre ère, où l’on se « renifle la bouche » entre personnes de sexes opposés. Il existe également des fresques égyptiennes de plus de 3800 ans qui montrent des couples s’embrasser sur la bouche.

Le bisou antique, un bisou entre hommes

Grèce antique : Dans les sociétés où la hiérarchisation des personnes est très importante, le baiser sert à exprimer une idée d’égalité. On n’embrasse sur la bouche que nos semblables. Aussi, en Grèce, les hommes s’embrassent pour se prouver le plus grand des respects. Il semblerait que se soit au temps d’Alexandre le Grand (400 avant notre ère), que le bisou sur la bouche soit arrivé en Grèce, et qu’il soit un emprunt des pratiques Perses. Mais rien de trop trop sûr.

L’auteur et philosophe grec du IVème siècle avant notre ère, Xénophon, met en garde les hommes : faire un bisou à sa femme, ok, mais embrasser un jeune et beau garçon est un danger comparable à une araignée vénéneuse : la tarentule. Il explique que l’homme qui se risque à embrasser un jeune garçon tombe sous son joug et perd toute volonté, tout sens critique. Mais, concrètement, ça ne va pas empêcher les gens de se faire un bisou ou deux lorsqu’ils en ont envie. Et au sein les couples hétérosexuels, dans l’intimité, on se galoche. Continuer la lecture

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La Malinche : la femme interprète de la conquête espagnole

Avant d’entendre parler de la Malinche dans l’album de Feu! Chatterton, j’ai découvert la femme, sa vie, son oeuvre : ici et voici son histoire. Au tout début du XVIème siècle, les Européens parcourent le monde et atteignent les côtes mexicaines, ravageant les cultures et envahissant les villages. Pendant ce temps, Malinali Tenepal naît dans la région de Veracruz, au sud du Mexique (on estime sa naissance entre 1501 et 1505).

La Malinche

Malinali est issue d’une riche famille Aztèque. Si, si, c’est possible. Il n’y a pas que des paysans, il y a aussi ceux qui développent le commerce. Ses parents lui donnent une très bonne éducation et vivent très correctement. Malheureusement, alors qu’elle n’est qu’une enfant, le père de Malinali Tenepal décède, elle va alors hériter d’une très très grosse fortune. Au bout de quelque temps, sa mère va se remarier. C’est le début d’une autre vie. Une vie un peu nulle.

 La Malinche est vendue

Après son second mariage, la mère de Malinali, donne naissance à un petit garçon et son nouvel époux décide que la petite fille doit disparaître. Ça ne sent pas bon pour Malinali. À quelques siècles près, les parents auraient pu décider de la planquer dans un congélateur ou un coffre de voiture et tout le monde n’y aurait vu que du feu. Mais au XVIème siècle, les voitures n’existent pas. La petite est vendue à des commerçants mayas et dans le village on fait croire qu’elle est décédée, sans bruit et sans souffrance.

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Malinali est jolie et bien éduquée. Achetée à prix moindre à ses parents, elle est revendue à prix d’or à des habitants de l’État de Tabasco. Enfin, elle se retrouve entre les mains d’un riche seigneur. Elle va tisser et coudre toute la journée en écoutant les autres femmes parler. Ainsi, elle va développer un certain don pour les langues.

À la base, elle parle la langue aztèque, le nahuatl, maintenant elle comprend également le maya. En attendant on la fait passer de mains en mains, et c’est pas rigolo. Et puis un jour, Hernan Cortés, à la tête de 600 conquistadores espagnols, attaque la ville de Potonchan pour mettre en esclavage tout le monde, les convertir au catholicisme et piquer leurs ressources. Beau programme, y’a pas à dire. Ça fait rêver. 

La Malinche, un cadeau de paix

Les Mayas se rebellent, ils se battent mais ce n’est pas suffisant pour calmer les Espagnols, alors en cadeau de paix, ils offrent 20 jeunes filles. Malinali en fait partie…

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Hans et Sophie Scholl, frère et sœur guillotinés par les nazis

Aujourd’hui on parle de la douce époque de la Seconde Guerrre mondiale. Je fais très rarement des articles sur cette période là. Je manque d’humour. De recul aussi, peut-être. Mais j’ai eu très envie de vous présenter Hans et Sophie Scholl, frère et sœur, ils ont défié le régime nazi et puis couic. La guillotine. Ils y sont passés tous les deux, avec leur ami Christoph Probst, selon un procès dont la légalité est discutable. Mais bon, si on ne peut pas exécuter ses ennemis comme on veut hein… Y’a plus d’liberté ! Voici leur histoire.

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L’ambiance du Troisième Reich

L’ambiance ? Bin, ça pue grave. C’est le Troisième Reich, l’idée c’est que le régime nazi met tout en œuvre pour contrer une éventuellement révolte du peuple, aussi, faut endoctriner la jeunesse allemande. Plus tu leur fous des idées de merde dans la tête quand ils sont jeunes, moins tu as de chance qu’ils se retournent contre toi. Bin oui, on ne mord pas la main de celui qui nous nourrit. Sauf le chat de mon frère, mais il n’est pas très sympa. Du coup, les dirigeants ont créé diverses organisations pour encadrer la jeunesse allemande, parmi elles, le  Deutsches Jungvolk pour les gamins 10-14 ans et les jeunesses hitlériennes pour les ados entre 14 et 18 ans. Y’a pas à dire, ça fait rêver… Et n’oubliez pas d’agiter vos p’tits drapeaux les filles !

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Ces organisations deviennent obligatoires à partir de 1939, mais certains jeunes vont s’orienter vers autre chose. Malgré l’illégalité de leurs actes. Hans et Sophie Scholl vont faire partie de la Bündische Jugend, une organisation interdite par le régime. Les étudiants continuent de faire passer des messages antinazis de manière clandestine, et plus le régime se renforce, plus les jeunes se regroupent, notamment à Munich où la prise de conscience est importante. Pour les nazis, il faut favoriser le collectif en se débarrassant de certains individus. Pour les jeunes, il faut favoriser l’individu dans son humanité, sans tenir compte de l’entité collective.

Tout ça pour dire que : le contexte politique est un peu pourave, la société se scinde. D’un coté les nazis, de l’autre les contestataires, parmi eux, les membres de la famille Scholl. Continuer la lecture

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