Le soutien-gorge, ou l’histoire du nichon fier

Du bonnet A au bonnet… Au bonnet quoi d’ailleurs ? F, G ? On me signale que le nichon le plus gros trouvera soutien et maintien dans un bonnet K ! Le soutien-gorge tel qu’on le connaît, le plus classique avec deux bonnets et deux bretelles, est né au XXème siècle, et avant ? On faisait comment ? Découvrez l’histoire du soutien-gorge !

 soutien gorge au crochet

La bandelette antique

Durant l’antiquité, le soutien-gorge n’existe pas, mais en Grèce, aux alentours du Vème siècle avant notre ère, les femmes utilisent des sous-vêtements pour cacher leurs formes. Il faut gommer les hanches et la poitrine. Il faut faire disparaître tout ce qui peut être féminin en fait. Aussi, les Grecques portent-elles des brassières, ou mastodeton, de larges et longues bandes qu’elles s’enroulent autour de la poitrine. L’idée, c’est de comprimer dès l’adolescence pour limiter la croissance des nichons… Bonne ambiance.

A Sparte, les femmes portent des tuniques serrées sous la poitrine, ça fait sortir les nichons, et en plus de ça, loin de la pudeur qu’on connaît, les femmes n’hésitaient pas à ne cacher qu’un seul sein, le droit, et laisser le gauche à l’air libre !

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A Rome, on fait pareil, on cache tout… Il n’y a que les noms qui changent. Le zona sert à masquer les hanches, et les bandelettes pour poitrine sont appelés strophium, ou encore  taenia ou d’un fascia. C’est comme une grande écharpe qui sert à draper et comprimer les seins pour les faire disparaître sous la robe. Pendant le sexe, certaines prostituées gardent leur soutif, genre, non, ils sont trop gros, j’ai honte !

De manière générale, en Égypte ancienne, les femmes vivent seins nus ou en robe, mais elles ne portent pas de soutien-gorge. Continuer la lecture

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Fellation, l’histoire d’une pratique universelle

La pipe, c’est chic. Enfin, ça rime. Presque. Comme vous l’avez compris, aujourd’hui on va parler de sexualité, et tout particulièrement de rapport bucco-génital. La fellation. Y’a pas de doute, c’est une pratique universelle ! Le seul doute qu’on a, c’est : depuis quand ? Il existe de nombreuses peintures rupestres à caractère sexuel, oui, de nombreuses. Il y a même des objets en forme de bite. Pas des sextoys, plutôt des idoles. Dans son livre l’histoire de la fellation, Thierry Leguay fait référence à un dessin d’Altaï, une personne à genoux en face de l’autre… Mais de là à déduire quoi que ce soit… Les premières vraies preuves se trouvent en Égypte antique… Et pour le coup, c’est explicite !

Attention, tous les liens en rouge sont à caractère pornographique.

La pipe antique

Égypte antique :

Vous voulez savoir si Cléopâtre pratiquait la fellation ? Attendez, je vais vous le dire, mais d’abord, parlons des dieux, et des déesses. Tout particulièrement d’Osiris. Osiris, roi des morts, pauvre homme, a été tué par son petit frère, Seth. Puis découpé. L’histoire ne s’arrête pas là, sa femme, Isis, qui est aussi sa sœur, compte bien rendre la vie à Osiris. Pour cela, elle cherche ses membres partout, elle retrouve tout. Tout, sauf sa bite. La bite du dieu a disparu, sans doute avalée par un poisson. Heureusement, Anubis va créer un phallus artificiel. Mais il faut lui donner vie. Quoi de mieux qu’une petite pipe pour redonner vie à un homme ? ET PAF. Osiris est vivant, Isis est contente. Et la fellation fait partie des symboles de la renaissance en Égypte !

zgypte

Aussi, vous imaginez bien que les Égyptiens ne vont pas se priver. Les prostituées ayant pour spécialité la fellation portent du rouge à lèvre. Ainsi, on les reconnaît facilement. On sait que le job sera bien fait.

Enfin, oui, vous l’attendez tous, Cléopâtre a été surnommée « Cheilon » qui signifie « grosses lèvres », ou encore « Meriochane » « bouche ouverte », car elle aurait pratiqué des pipes sur plus d’une centaine d’hommes de garde. En une nuit. Les légendes à son propos vont bon train !

Grèce antique :

Autre continent, autre ambiance. Si la pipe est presque reconnue d’utilité publique en Egypte, en Grèce, ce n’est pas le cas. Pas du tout. La fellation est taboue. Enfin… C’est un tabou dans le couple marié. Continuer la lecture

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Les régimes (idiots) au fil des siècles (ou l’histoire du gras)

J’avais envie d’écrire un article sur l’histoire de la raclette, ou encore de la fondue savoyarde, c’est de saison. Et puis j’ai décidé de publier l’histoire du régime. Enfin, non pas l’histoire du régime, mais plutôt, les différents régimes au fil des siècles. Vous allez voir, c’est assez rigolo, mais il faut pas le reproduire chez vous, essayez plutôt de manger équilibré, avec un petit domac de temps en temps hein..

régime

Par Thorn_bulle

Aujourd’hui, les gens calculent leur IMC et tentent de ressembler à Kate Moss. Soit, peser 37 kilos. En revanche, avant le XXème siècle, être gras c’est à la mode. C’est vrai, ça veut dire que tu as de l’argent pour manger à ta faim (et même plus) et que tu ne souffres pas de maladie grave. Seul problème, l’obésité. Être très gros est considéré dangereux pour la santé depuis toujours, aussi, de nombreux médecins ont prescrits des régimes en tout genre… Il y en a pour tous les goûts.

 Les régimes antiques

Déjà les Grecs faisaient attention à leur ligne et pratiquaient beaucoup de sport, les jeux olympiques ne se sont pas inventés tout seul. En cas de surpoids important, le médecin Hippocrate s’exprime « Ton alimentation est ta première médecine » et il donne des conseils C’est au Vème siècle avant notre ère, et c’est assez… étrange.

Il faut : Dormir sur un lit dur – Rester nu le plus possible – Faire du sport avant de manger – Manger que lorsqu’on est très fatigué – Manger des plats très gras et les assaisonner avec du gras – Manger des aliments secs – Manger peu – Manger une seule fois par jour

Il ne faut pas : Prendre de bain – Boire avant les repas (sauf un peu de vin)

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A Rome, au IIème siècle après notre ère, Soranus d’Ephèse estime qu’être gros c’est être paresseux et inactif, aussi, il donne lui aussi quelques petites astuces pour perdre 50 kilogrammes. Dont certaines s’opposent aux prescriptions d’Hippocrate. Continuer la lecture

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Les lieux de prostitution : café, cabaret, bal…

La prostitution au XIXème siècle est un sujet régulièrement traité sur Raconte-moi l’Histoire. Je vous ai déjà parle des filles de rue, celles qu’on croise sur les trottoirs, mais aussi des prostituées dans les maisons closes. Elles y passent toutes leurs journées, avec un programme bien particulier, et leurs nuits, évidemment, avec les hommes et les pratiques parfois étranges qu’ils viennent acheter.

Muzéo - Giovanni Boldini

Muzéo – Giovanni Boldini

Aujourd’hui, à l’occasion de l’exposition Splendeurs et Misères présente au Musée d’Orsay jusqu’en janvier 2016, je vous présente les autres lieux de prostitution et je vous fais gagner la reproduction d’une œuvre de l’expo parmi la sélection du site Muzeo (voir conditions en fin d’article). D’abord, instruisons nous ! Concours terminé !

 Les filles de brasserie

La rue est un lieu de travail dangereux, les filles se font racketter, violer, tabasser, parfois tuer. Vu que la législation ne les aide pas vraiment, elles vont plutôt changer leurs manières de travailler. Elles vont se mettre à l’abri dans des brasseries ou des cafés.

Avec l’exposition universelle de 1867, il y a du monde à Paris, il faut servir tout le monde. Aussi, de nombreuses filles se retrouvent à vendre de la vinasse et du poulet/patates dans les bars et brasseries. Enfin, pas seulement… L’idée est de faire consommer de nombreuses bières aux soiffards puis de les conduire dans une pièce à part pour coïter sauvagement. Pour cela, les filles sont jeunes, vives, et peu vêtues, elles n’ont pas peur de montrer leur gorge et encore moins leurs cuisses.

Muzéo - Constantin Guys

Muzéo – Constantin Guys

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