Ce n’est pas un ange, c’est un fantôme ! Versailles est hanté ! Une nuit de l’année 1695, alors que Louis XIV vient de se coucher, il dort déjà à poings fermés. Il n’y a plus un bruit dans le … Continuer la lecture
Category Archives: Histoires moins courtes
Les peines de l’Inquisition, et les femmes cathares
En 1307, Bernard Gui, inquisiteur de la ville de Toulouse décide d’épurer les quartiers de la ville où se développe dangereusement l’hérésie cathare. De nombreuses personnes vont finir au bûcher, les autres vont connaître diverses peines. En effet, Bernard Gui va exercer pendant 17 années à Toulouse, 17 années durant lesquelles ont été prononcées 930 sentences.
Soit :
- 139 acquittements,
- 143 pénitences canoniques ou imposition de croix,
- 152 obligations de pèlerinage en Terre-Sainte,
- 307 emprisonnements,
- 69 corps exhumés et brûles,
- 22 maisons détruites,
- 42 personnes remises au bras séculier et donc, condamnées au bûcher.
La famille de Proaude représente à elle seule quatre punitions différentes.
Le catharisme, en bref
Le terme cathare n’a été utilisé qu’au XIXème siècle. En fait, il n’y a pas vraiment de mot pour qualifier ces mecs et meufs là. Entre eux, ils s’appelaient « Apôtres », « Chrétien-es », « Bons hommes et bonnes femmes », ou encore les « Parfait-e-s ». Par facilité, j’utilise les mots cathare et hérétique. OK ?
Le catharisme commence au début du premier millénaire. Le catholicisme dénonce rapidement cette nouvelle hérésie. Depuis Constantin et le concile de Nicée de 325, la religion catholique doit être la religion unique et officielle. Point. Pas de négociation possible. Je vous en ai déjà parlé ici.
Les cathares n’ont qu’un seul but, retrouver le message du Nouveau Testament : l’idéal de l’Église chrétienne primitive et la promesse du salut. Ils excluent l’Ancien Testament, réfutent le baptême dans l’eau, et nient la transsubstantiation dans l’eucharistie. Ils sont végétariens et font preuve d’ascétisme.
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Ahmès Néfertari, l’Épouse du Dieu (rien que ça)
Salut les gens d’internet mondial, après avoir travaillé sur une Reine d’Égypte dont on ne sait finalement pas grand-chose, à part qu’elle a été mauvaise… J’ai nommé la grande Néferousobek, j’ai décidé de travailler sur une nouvelle Reine. Et cette … Continuer la lecture
Perceval le Gallois, ce n’est pas qu’un gros con
Pourquoi Perceval est con ? Et pourquoi ce n’est pas de sa faute ?
Au moyen âge, les légendes sont super importantes. Elles stimulent l’imagination et te balancent une bonne dose de morale en pleine face. Des légendes, il y en a plein, mais la plus connue est celle du roi Arthur, de la Table Ronde et de la recherche de Graal. Eh oui, parce qu’en fait, Merlin, il n’a jamais vraiment existé. Pareil pour Arthur, Guenièvre, Lancelot et Perceval.
Si nous connaissons tous, ou presque, la version moderne des chevaliers de la Table Ronde à travers Kaamelott, aujourd’hui je vous propose de découvrir la version médiévale de la vie de Perceval le Gallois. Finalement, on se rend compte qu’il n’est pas aussi teubé qu’on peut le croire (non, je déconne, mais il a des circonstances atténuantes).
Une mère poule, et une enfance un peu pourrave
Selon la légende de Chrétien de Troyes, la mère de Perceval, dont on ignore le prénom, a décidé de changer de vie le jour où son mari, le roi Pellinor de Listenois et ses fils, Tor, Lamorat de Galles, Agloval, et Dornar, ont été tués. Ils étaient tous de valeureux chevaliers, mais bon, ils sont morts. Alors valeureux, OK, mais résistants, je ne sais pas. Continuer la lecture