Le mariage catastrophe de Louis XVI et Marie-Antoinette

Le 16 mai 1770, c’est le mariage de notre bon Loulou XVI, petit-fils de Louis XV, et de MariA, fille de Marie-Thérèse de Habsbourg impératrice d’Autriche.

Les époux ont respectivement 16 et 14 ans. Normal. Évidemment, c’est pas un mariage d’amour. On est pas chez Disney hein (je vous ai dit que je suis allée à Disneyland Paris pour la première fois il y a deux semaines?). Le ministre de Louis XV, Choiseul, fait le choix stratégique d’unir la couronne à l’Autriche afin de contrer la Prusse et l’Angleterre, deux puissances montantes.

Les jeunes futurs époux

 

Marie-Antoinette, elle est pas très fut-fut. Pas une grande maligne quoi, mais on peut mettre ça sur le compte de l’adolescence. Un beau jour, alors qu’elle était bien tranquillement installée dans son petit palais à Vienne, on frappe à sa porte pour lui annoncer qu’elle va être mariée au futur Louis XVI.

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L’histoire de la psychiatrie : « Je ne suis pas folle vous savez »

Salut l’internet, et les autres ! Aujourd’hui on parle psychiatrie, je me suis penchée sur la question des timbrés, pinpins, tarés, dérangés, fous autrement appelés malades mentaux. Au fil du temps l’appréhension des maladies mentales a changé ainsi que les moyens de les traiter. Je te raconte tout ça.

La Grèce et Rome il y a longtemps

L’antiquité est réputée pour les nombreuses philosophies grecques, or, contre toute attente, en ce qui concerne les maladies mentales, les grecs s’en remettent à la religion. Genre, « Bon, les gars, on a assez de problèmes politiques à gérer, on crée la démocratie nous». Alors les maladies, c’est le dieu Asclépios qui doit s’en occuper. Ce sont donc ses prêtres qui doivent gérer les maladies physiques et mentales.

Au Vème siècle avant notre ère, le célèbre Hippocrate pense la « théorie humorale ». En gros si ton corps (y compris ton cerveau) ne va pas bien c’est parce que tes humeurs ne sont pas équilibrées. Pour retrouver cet équilibre, il fait appel à une alimentation saine , des saignées, des massages, et quelques herbes. On est d’accord, ça ne fonctionne pas trop bien.

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Raconte moi l’histoire de ta station : Les Gobelins, ligne 7, Paris.

En ce moment, je prends le métro tous les jours à la station Les Gobelins, sur la ligne 7, aussi, j’ai décidé de vous faire découvrir un pan de l’histoire de cette famille de teinturiers qui a su s’imposer dans la capitale mais surtout l’évolution d’un lieu à travers les siècles.

gobelins metroLa station de métro a été mise en service en 1930, elle se situe dans le XIIIème arrondissement. Les Gobelins est une station sur la ligne Odeon-Place d’Italie, soit la ligne 10. Un an plus tard, elle vient prolonger la ligne 7. Mais pourquoi porter un tel nom ?

L’origine

Le premier mec dont on a quelques sources, c’est Jehan Gobelin. En 1443 il vit rue Mouffetard, alors que sa famille semble être de Reims. Il installe son premier atelier de teinturerie près du faubourg Saint-Marcel, c’est « Le Moulin des Gobelins ».

Jehan sait y faire en affaires, mais aussi en famille, puisque sa descendance va reprendre le flambeau. Petit à petit, les Gobelins vont éclipser toutes les autres familles de teinturiers. Leur truc à eux, c’est le rouge, l’écarlate (des êtres passionnés sans doute). Aussi, un siècle après l’installation de Jehan, le quartier a pris son nom. Classe quand même.

Et puis un beau jour, notre bon roi François Ier, décide d’être un petit peu relou. Il va faire installer de très importantes manufactures à Fontainebleau, et ça casse un peu le marché des Gobelins. Heureusement Henri II, lui, n’hésite pas à créer dans le quartier des Gobelins des ateliers où se regroupent des enfants pauvres et/ou orphelins pour leur apprendre l’art. Certains d’entre-eux auront une petite renommée. Mais dans l’ensemble, c’est pas foli-folichon. De vrais torchons quoi… Un peu comme mes paints. Continuer la lecture

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Histoire de la beauté, les blogueuses d’antan -Du XVIIIème à nos jours-

Salut bonjour l’internet, comme promis, je reviens avec la deuxième partie de l’histoire de la beauté, si en début de semaine tu as manqué du paléolithique à la Renaissance, illustré par Frisotte, clique ici (mais tu peux le lire dans le … Continuer la lecture 

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