Article illustré par Pauline Roland
La préhistoire est une longue période durant laquelle nos ancêtres ont connu de grandes évolutions. Ils sont devenus bipèdes, ils ont fait le feu, ils ont perdu une grande partie de leurs poils, ils ont commencé l’élevage pour se nourrir sans chasser et ils ont aussi appris à s’aimer. A s’aimer comme nous, occidentaux du XXIème siècle on l’entend, enfin, à peu près.
L’apparition de la monogamie dans le couple préhistorique
Si l’australopithèque était encore un coureur de jupons, à partir de l’homo sapiens, les choses changent un petit peu. En effet, des études sur des fossiles de phalanges ont pu montrer que le taux de testostérone de nos ancêtres les plus lointain était bien plus important que les hommes d’aujourd’hui et que les comportements qui en ressortaient étaient une sexualité primitive et agressive.
Pourquoi des études sur des phalanges ? C’est bien simple, l’annulaire plus long que l’index est le signe d’un taux très important de testostérone. Cro-magnon avait l’annulaire bien plus long que l’index, alors qu’aujourd’hui… Je vous laisse regarder vos doigts messieurs. C’est ce qu’on appelle le test de manning.
Aujourd’hui, les hommes ont (d’une manière générale) encore un écart entre l’annulaire et l’index mais bien plus faible qu’avant parce que messieurs, vous êtes moins soumis à la testostérone que vos ancêtres, et c’est tant mieux !
En gros, dès qu’il en a envie, l’homme de Neandertal prend la première qui passe sans même lui demander son avis, notamment parce que l’homme n’a plus de période de « rut » et parce que l’ovulation de la femme est invisible. Il semble n’y avoir aucune règle biologique pour venir ordonner les rapports sexuels. On estime alors le nombre de coïts à quatre par jour et on ne parle alors pas de monogamie, ni même de couple mais bien de polygamie. Continuer la lecture