Dans l’article du jour, je vous parle de Frédégonde, une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle va jouer des coudes pour devenir reine. Et elle va y parvenir. Attention, présence de noms à la con et imprononçables dans ce post. On est dans la seconde moitié du VIème siècle, royaume de Neustrie-Soissons. L’actuel nord-ouest de la France, sans la Bretagne.
Frédégonde, l’ambitieuse
Frédégonde est du genre arriviste. Elle sait ce qu’elle veut la dame. Mais vraiment. Et ce qu’elle veut c’est être reine. Bon, elle va devoir gravir les échelons car pour l’instant elle est seulement la servante de la reine Audevère, l’épouse de Chilpéric.
Éprise du roi Chilpéric Ier -ou de sa couronne- elle décide, sans pression de tuer chaque personne qui lui fait obstacle, et il y en a quelques unes… Je ne sais pas si sa devise est « yolo » ou « on va commencer à se laisser emmerder » mais dans tous les cas, elle y va fort.
Le mariage de Chilpéric Ier
Alors que Chilpéric est au pouvoir, il épouse Audevère. Audevère est belle, Audevère est reine mais Audevère est cocue. C’est pas tellement un problème, c’est même plutôt dans les mœurs. Mais là, elle est genre vraiment cornue. La maîtresse de son époux, qui n’est autre que Frédégonde, est enceinte. La future maman, pleine de bons sentiments, d’hormones et de projets, fait promettre au roi de l’épouser. Or, ça tarde à arriver. En effet, Chilpéric n’a pas l’intention de quitter sa femme, mais Frédégonde fait la gueule et monte un plan diabolique. Continuer la lecture