Grossesse et accouchement en Egypte antique entre science et religieux

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Sur le blog, on aime bien parler de sexe, mais aussi des conséquences. Genre, les gamins. Aussi, vous ai-je déjà parlé de la grossesse durant la Rome Antique, le Moyen-Age et l’Ancien Régime. Aujourd’hui, on s’en va découvrir les secrets des accouchements de l’Egypte antique.

Les dieux protecteurs de la grossesse et l’accouchement

 

Avant de tomber enceinte, il est important de s’assurer de la fertilité de la femme. Bin oui, un homme ne peut pas être infertile, dites pas n’importe quoi. Seule la femme a des faiblesses. Pour être bien certain que la femme possède un utérus chaleureux, il faut faire appel à la déesse Hathor : c’est la meuf qui gère la maternité et la fertilité.

Il existe aussi une sorte de test de grossesse égyptien, bon, ça vaut ce que ça vaut, mais vaut mieux le tenter au printemps.

Le principe est simple, il suffit de lacer de l’orge et du blé dans deux sacs de toile avec du sable et des dattes. Ensuite, la nana vient chaque jour y pisser dessus. Si c’est l’orge et le blé qui germent, elle enfantera ; si c’est l’orge qui germe en premier, ce sera un garçon ; si c’est le blé ce sera une fille. En revanche, si rien ne germe, pas de gamin !  Continuer la lecture

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Les recettes médiévales à picoler au coin du feu

En France, on picole, on fait la fête, parfois on écoute de la musique, et souvent, on aime bien manger, sortir et l’ivresse. Oui, tout ça. Et on compte pas s’arrêter d’aller en terrasse, mais bon, là, il caille grave, alors je propose de rester près de la cheminée (ou autre source de chaleur de type : chauffage, être humain, plaid géant, chat…). Voici trois recettes médiévales à consommer au coin du feu avec modération, mais pas trop.

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Concrètement, les trois recettes sont très simples à réaliser, avec des ingrédients faciles à trouver.

 Le cidre chaud aux épices

(existe aussi en version sans alcool)

Pour 6 verres, il te faut :

1,5 litre de cidre ou de jus de pommes brut

1 clou de girofle

1 morceau de gingembre frais (entre 1 et 2 cm selon si tu aimes beaucoup le gingembre, ou non)

80 ml (soit un peu moins d’une demi tasse) de miel pour respecter le coté médiéval de la boisson, sinon tu peux mettre du sirop d’érable, du sucre de canne ou de l’agave, c’est toi qui vois.

Pour commencer, tu verses ton cidre ou jus de pomme dans la casserole avec le clou de girofle et le gingembre. Tu peux couper le gingembre en morceaux, mais si tu veux pas t’emmerder, t’es pas obligé de le faire, ça marche aussi. Tu peux ajouter le miel/sirop/sucre, mais c’est facultatif. Tout dépends si tu aimes les boissons très sucrées ou non. Manger-bouger te dirait de pas en rajouter, moi j’ai tendance à te dire que c’est l’hiver, il caille, et si ça réchauffe ton cœur, fais toi plaisir. Tu fais chauffer le tout à feu moyen entre 5 et 7 minutes. Tu surveilles, faut pas que ça commence à bouillir. Ensuite, à l’aide d’une cuillère, tu enlèves le clou de girofle et le gingembre et tu verses ta boisson dans des verres, tasses. Tu fais attention à ne pas te brûler (ni les doigts, ni la langue), et tu savoures !

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Tu peux proposer à des amis de venir déguster le cidre chaud avec toi parce que ça ne se conserve pas, en plus, si tu bois 6 verres de cidre, tu risques d’être un peu rébou. Mais c’est toi qui te gères. Attention, l’abus d’alcool rend saoul et peut faire vomir, ou montrer son cul. Continuer la lecture

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Le soutien-gorge, ou l’histoire du nichon fier

Du bonnet A au bonnet… Au bonnet quoi d’ailleurs ? F, G ? On me signale que le nichon le plus gros trouvera soutien et maintien dans un bonnet K ! Le soutien-gorge tel qu’on le connaît, le plus classique avec deux bonnets et deux bretelles, est né au XXème siècle, et avant ? On faisait comment ? Découvrez l’histoire du soutien-gorge !

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La bandelette antique

Durant l’antiquité, le soutien-gorge n’existe pas, mais en Grèce, aux alentours du Vème siècle avant notre ère, les femmes utilisent des sous-vêtements pour cacher leurs formes. Il faut gommer les hanches et la poitrine. Il faut faire disparaître tout ce qui peut être féminin en fait. Aussi, les Grecques portent-elles des brassières, ou mastodeton, de larges et longues bandes qu’elles s’enroulent autour de la poitrine. L’idée, c’est de comprimer dès l’adolescence pour limiter la croissance des nichons… Bonne ambiance.

A Sparte, les femmes portent des tuniques serrées sous la poitrine, ça fait sortir les nichons, et en plus de ça, loin de la pudeur qu’on connaît, les femmes n’hésitaient pas à ne cacher qu’un seul sein, le droit, et laisser le gauche à l’air libre !

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A Rome, on fait pareil, on cache tout… Il n’y a que les noms qui changent. Le zona sert à masquer les hanches, et les bandelettes pour poitrine sont appelés strophium, ou encore  taenia ou d’un fascia. C’est comme une grande écharpe qui sert à draper et comprimer les seins pour les faire disparaître sous la robe. Pendant le sexe, certaines prostituées gardent leur soutif, genre, non, ils sont trop gros, j’ai honte !

De manière générale, en Égypte ancienne, les femmes vivent seins nus ou en robe, mais elles ne portent pas de soutien-gorge. Continuer la lecture

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Fellation, l’histoire d’une pratique universelle

La pipe, c’est chic. Enfin, ça rime. Presque. Comme vous l’avez compris, aujourd’hui on va parler de sexualité, et tout particulièrement de rapport bucco-génital. La fellation. Y’a pas de doute, c’est une pratique universelle ! Le seul doute qu’on a, c’est : depuis quand ? Il existe de nombreuses peintures rupestres à caractère sexuel, oui, de nombreuses. Il y a même des objets en forme de bite. Pas des sextoys, plutôt des idoles. Dans son livre l’histoire de la fellation, Thierry Leguay fait référence à un dessin d’Altaï, une personne à genoux en face de l’autre… Mais de là à déduire quoi que ce soit… Les premières vraies preuves se trouvent en Égypte antique… Et pour le coup, c’est explicite !

Attention, tous les liens en rouge sont à caractère pornographique.

La pipe antique

Égypte antique :

Vous voulez savoir si Cléopâtre pratiquait la fellation ? Attendez, je vais vous le dire, mais d’abord, parlons des dieux, et des déesses. Tout particulièrement d’Osiris. Osiris, roi des morts, pauvre homme, a été tué par son petit frère, Seth. Puis découpé. L’histoire ne s’arrête pas là, sa femme, Isis, qui est aussi sa sœur, compte bien rendre la vie à Osiris. Pour cela, elle cherche ses membres partout, elle retrouve tout. Tout, sauf sa bite. La bite du dieu a disparu, sans doute avalée par un poisson. Heureusement, Anubis va créer un phallus artificiel. Mais il faut lui donner vie. Quoi de mieux qu’une petite pipe pour redonner vie à un homme ? ET PAF. Osiris est vivant, Isis est contente. Et la fellation fait partie des symboles de la renaissance en Égypte !

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Aussi, vous imaginez bien que les Égyptiens ne vont pas se priver. Les prostituées ayant pour spécialité la fellation portent du rouge à lèvre. Ainsi, on les reconnaît facilement. On sait que le job sera bien fait.

Enfin, oui, vous l’attendez tous, Cléopâtre a été surnommée « Cheilon » qui signifie « grosses lèvres », ou encore « Meriochane » « bouche ouverte », car elle aurait pratiqué des pipes sur plus d’une centaine d’hommes de garde. En une nuit. Les légendes à son propos vont bon train !

Grèce antique :

Autre continent, autre ambiance. Si la pipe est presque reconnue d’utilité publique en Egypte, en Grèce, ce n’est pas le cas. Pas du tout. La fellation est taboue. Enfin… C’est un tabou dans le couple marié. Continuer la lecture

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