Dans cet article, je vous présente l’histoire de Lina Medina, une petite fille péruvienne de 5 ans, enfin, aujourd’hui elle en a 82 et ce n’est plus une petite fille. Il s’agirait de la mère la plus jeune du monde … Continuer la lecture
Category Archives: Médecine pour tous
Pied de tranchée, la maladie des Poilus
Durant la Première Guerre mondiale, les maladies ont été nombreuses. Bin oui, rien qu’en imaginant le nombre de soldats malades ou blessés au mètre carré boire de l’eau dégueulasse dans laquelle les rats pissent, moi, j’ai déjà quelques symptômes de typhus, fièvre typhoïde et autre gangrène gazeuse… Et c’est bien moche. Aujourd’hui je vous parle de la maladie du Pied de Tranchée. Encore appelée Trench Foot ou syndrome du pied immergé.
C’est la première fois en plus de trois ans de blog que j’ai manqué vomir en voyant des images, alors prenez garde aux liens rouges. Pas après avoir mangé. Ni avant. Et surtout pas pendant.
Le Pied de Tranchée, qu’est ce donc ?
Dans les tranchées, les soldats sont dans de la boue toute la journée pendant plusieurs semaines, les chaussures sont serrées et les pieds manquent d’air. Bien qu’ils se déplacent (plus ou moins), les pieds baignent dans la gadoue, dans l’humidité, voire dans l’eau, les excréments et les restes de cadavres bouffés par les rats… Les bactéries et autres microbes prolifèrent. Lorsque les poilus gardent les pieds immergés plusieurs heures, la peau devient molle (tu sais la peau fripée quand tu sors du bain) puis rompt et les microbes en profitent… Finalement, ça s’infecte et ça commence à puer la mort. Et puis, ça se termine par une amputation ou une septicémie. Et c’est assez moche.
Comment lutter contre le Pied de Tranchée ?
La seule chose à faire pour lutter contre le Pied de Tranchée est de protéger les pieds de l’humidité en imperméabilisant les chaussures et en changeant régulièrement de chaussettes. Plus facile à dire qu’à faire. Continuer la lecture
Avorter, les méthodes de l’Antiquité
Aujourd’hui on va faire un petit topo sur l’avortement durant l’Antiquité à Rome mais aussi en Grèce. L’avortement n’est pas interdit par un texte de loi, mais on ne l’encourage pas… L’avortement prive l’homme de décider pour son enfant.Évidemment, il existe des moyens de contraception, mais la plupart d’entre eux sont complètement inefficaces, d’autant qu’on ne comprend rien à l’anatomie ni au cycle de la femme. Du coup, c’est pas super simple quoi… On ne connaît pas la fréquence des avortements, ni le nombre de femmes qui se font avorter, mais on connaît les différents moyens, et c’est déjà pas mal. Je vous laisse les découvrir…
Avorter : les (mé)connaissances antiques
Le sperme garçon – le sperme fille
Selon Pline l’Ancien, le fœtus se forme à partir du 10e jour de grossesse, certains auteurs pensent 40. Faut dire qu’il est coutume de penser que les garçons se forment plus rapidement que les filles. Parce qu’ils ont un pénis et que le pénis est plus fort que tout. Les auteurs affirment que la semence plus faible et plus humide donne naissance à des filles. Évidemment.
La philosophie, le sperme et de l’éthique
Pythagore ainsi que ses disciples pensent que le sperme est un morceau de cerveau. A l’intérieur de ce morceau de cerveau, il y a de la vapeur chaude. Cette vapeur est l’âme du gamin. Bien. La présence de cette âme c’est aussi ce qui fait que l’avortement est réprouvé. Continuer la lecture
Siamois, la vie des frères Eng et Chang
C’est rigolo parce que Eng, ça veut dire droite et Chang, gauche. Et on les appelle les frères siamois en raison de leur origine. Ils sont du Siam. De Thaïlande quoi. Du coup, les mecs non seulement ils s’appellent gauche et droite, mais en plus, leur nationalité va donner le nom de leur caractéristique physique. C’est drôle non ?
Bref, voici leur histoire.
L’enfance des deux garçons siamois
Le 11 mai 1814, un femme de 35 ans accouche d’un enfant. Enfin, de deux enfants. Mais ils sont collés, donc on ne sait pas trop comment les appeler. L’accouchement s’est bien passé, faut dire que les garçons sont très petits et qu’ils se sont positionnés de manière à pas être trop relous dès la sortie. L’un des garçons a la tête au niveau des pieds de l’autre, du coup ça fait un long truc à sortir et pas un petit truc large. Pour la dilatation, c’est mieux. Bref. Ne sachant comment appeler ces deux enfants collés par le torse, les parents décident de les appeler Droite et Gauche, à savoir Eng et Chang.
Les parents ne font pas tellement les malins, du fait de la superstition très présente au Siam. On pense direct à la fin du monde, la famine, ou encore une catastrophe naturelle ou des morts inexpliquées. Bref, on ne parle de rien, on se fait discret. Mais dans le village tout le monde le sait, alors les copains des copains et leurs autres copains accourent pour voir les jumeaux collés. Malgré tout, les enfants grandissent normalement, ils doivent juste apprendre à coordonner leurs mouvements. Bin ouais. Ils apprennent à nager mais aussi à pécher. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme disait l’autre. Et puis, le père de famille décède en 1822. Alors la mère et ses 10 enfants sont un peu en galère de fric, c’est pourquoi les siamois décident de se mettre au travail. Ils ont 8 ans et deviennent colporteurs sur les bords de la rivière.
Les frères siamois, fierté du roi du Siam
En 1824, tout le monde se presse pour voir les deux travailleurs et le roi, Rama, veut les faire venir au palais. Il va obtenir leurs accords et les garçons mènent la grande vie, ils gagnent de l’argent, ils mangent à leur faim, sont habillés proprement et on les envoie dans toutes les ambassades pour les… montrer. Bin oui. C’est classe. La fierté nationale !