Pervitine, la drogue des nazis

80993252_oAh les nazis, les camps et la Seconde Guerre mondiale… Il y en a des choses à dire. On parle souvent (et c’est bien légitime) des victimes du nazisme, mais on évoque plus rarement l’armée allemande et encore moins les soldats, les fameux SS. Et pourtant… Dans cet article, je vous parle de la drogue qu’on fournissait en quantité aux soldats pour les rendre plus forts physiquement (mais plus faibles psychologiquement). Découvrez la Pervitin, la pervitine ou encore la méthamphétamine nazie.

La pervitine, un stimulant légal

En 1939, la pervitine est en libre-service en Allemagne. Tout le monde peut l’acheter et sous différentes formes sous le nom de Pervitin. En cachet, en poudre, mais aussi dans du chocolat. En Allemagne, il existe déjà du chocolat au café, dans une petite boite ronde, c’est mignon et pratique. On raconte que les soldats de l’armée de l’air en consommaient beaucoup. Et puis, on décide d’y mettre ensuite de la pervitine. C’est le laboratoire Temmler qui produit la drogue. L’idée c’est de concurrencer le Coca-cola qui est très présent en Allemagne. Les nazis et les Etats-Unis ne sont pas super copains pendant la Seconde Guerre mondiale, alors on cherche une alternative bien allemande. Ce n’est pas (encore) considéré comme une drogue mais plutôt comme un énergisant, du coup tout le monde en prend. La mère de famille fatiguée par ses gamins, l’ouvrier, le poète. Comme le guronsan, le redbull, l’ovomaltine ou le café, la pervitine trouve des clients.

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Les effets de la pervitine sont connus : coupe-faim et sensations d’euphorie et d’invulnérabilité. C’est ce qu’on aime bien pendant la guerre. Le problème, c’est qu’on devient rapidement addict à la pervitime…

 Une armée forte grâce à la pervitine

« L’idée était de transformer de simples soldats, marins et aviateurs, en pantins capables de performances surhumaines. » Otto Rank, médecin militaire Continuer la lecture

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Mademoiselle Mars, actrice morte d’avoir voulu rester belle

Dans l’article du jour, je vous parle d’une grande actrice du début du XIXe siècle. Il s’agit de Anne Françoise Hippolyte, plus connue sous son nom de scène de Mademoiselle Mars. L’actrice a toujours pris soin d’être belle et de le rester, jusqu’à s’empoisonner…

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Qui est Mademoiselle Mars ?

Anne Françoise Hippolyte est née le 9 février 1779 à Paris. Son père, Jacques Marie Boutet est un acteur de la comédie Française on l’appelle Monvel. Sa mère, Jeanne Marie Salvetat est également comédienne, mais son accent de Cagole méridional, l’empêche de percer dans le milieu. Elle se fait appeler Madame Mars, mais ne va rester que trois ans à la Comédie Française. Chose étrange mais possible dans le milieu des artistes, le couple n’est pas marié et deux ans après la naissance de la future Mademoiselle Mars, Monvel se casse, il épouse une fille, une comédienne suédoise, et ne revient que des années plus tard. Pendant ce temps, Mademoiselle Mars est élevée par son beau-père, Valville, il a ses entrées à Versailles et ça va être bien utile à la jeune actrice. A 12 ans, elle joue déjà à Versailles et au Palais-Royal. C’est le début d’une longue carrière.

Mademoiselle Mars, célèbre actrice

Quatre ans après sa première scène à Versailles, Mademoiselle Mars entre au Théâtre Feydeau, ensuite elle intègre la Comédie Française, et contrairement à sa mère, elle va y rester longtemps. Jusqu’en 1841 ! C’est une excellente actrice, reconnue pour sa beauté mais surtout (et c’est rare qu’on le reconnaisse) pour son talent ! Sur les planches, elle joue la coquette et ne possède aucune rivale à la hauteur de son talent.

Dans ses premières années d’actrice, on la compare à « un pruneau sans chair » tant elle est maigre. On ne remarque que ses grands yeux noirs et son épaisse chevelure brune. On dit que sa voix est rauque et captivante. Sa diction est tellement reconnue qu’elle donne des cours à Elisa Bonaparte. D’ailleurs, elle est l’actrice favorite de Napoléon -le frère d’Elisa. Continuer la lecture

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Georg Elser, l’homme qui a failli tuer Hitler

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Le 8 novembre 1939, un attentat contre Hitler est prévu, la bombe est en place. On attend Hitler pour son discours habituel, long et bien relou, à la brasserie Bürgerbräukellera. Mais il écourte son discours et s’en va. La bombe explose, onze minutes trop tard. Découvrez l’histoire de l’homme qui a failli tuer Hitler.

Georg Elser, qui est-ce ?

Georg Elser est né le 4janvier 1903 et… surprise… il meurt au camp de Dachau le 9 avril 1945. Il est issu d’une famille d’agriculteurs et de négociants. Il ne roule pas sur l’or, mais globalement, il vit bien. Georg va aller à l’école et il va apprendre le métier de tourneur. Des soucis de santé vont lui contraindre d’arrêter, il va alors faire de la menuiserie. C’est un métier qu’il aime, il obtient son diplôme et il exerce pendant des années. Mais Georg a une idée en tête, il veut apprendre l’horlogerie. Et ce n’est pas pour rien.

La prise de conscience de Georg Elser

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Il appartient à un groupe un peu violent du Parti communiste d’Allemagne et il ne peut pas saquer Hitler (qui le peut?) qui promet déjà de grandes choses alors qu’il ne fait qu’exploiter le peuple Allemand. En ayant fait des études chez un fabricant d’horloge, Georg Elser peut alors fabriquer le mécanisme qui fera exploser sa bombe et qui réduira à néant Hitler et ses plus proches copains nazis. C’est en travaillant à Heidenheim que Georg découvre que l’Allemagne relance l’industrie pour s’équiper militairement et il comprend qu’il doit agir maintenant.

La mise en place de l’attentat contre Hitler

Alors que Elser a bien compris quels sont les plans de Hitler, l’invasion de la Pologne vient justifier ses craintes et il met en place son idée d’attentat. En 1923, Hitler a tenté un putsch complètement raté et depuis sa libération de prison, il commémore cette tentative avortée de prise de pouvoir dans une brasserie à Munich Bürgerbräukellera. Celle-ci n’est pas surveillée. Alors son plan va se dérouler parfaitement. Chaque soir, il prend un repas ouvrier dans cette brasserie et au moment de la fermeture, il se cache à l’intérieur. Continuer la lecture

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#Concours viens gagner des bisous

En lieu et place de l’article du jeudi, voici un concours 🙂

Le lien pour participer, c’est ici ! 

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