Salut les internets de France, de Navarre et d’ailleurs, aujourd’hui je vous parle prostitution et des putes de rue. Il n’est pas question de porter de jugements, et je ne prétends pas donner LA solution. Je fais ce que je … Continuer la lecture
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Du vin, du cidre et d’la bière, nom de Dieu !
Pose ton verre de coca, d’Ice Tea ou de vodka redbull mon p’tit. Aujourd’hui on parle terroir et on parle XIXème siècle. Que buvaient les paysans avant la Première Guerre ? Et dans quelles quantités ? Même en sortant du … Continuer la lecture
La blessure mortelle du roi de France, Henri II
À la fin du mois de juin 1559, lors des festivités du mariage de sa fille Élisabeth de France, le Roi Henri II -fils de François Ier- va être blessé et mourir dans d’atroces souffrances. Ceci n’est pas une histoire drôle. Enfin si, un peu quand même.
Henri II blessé par une lance
De nombreux tournois de joute sont organisés sur plusieurs jours pour animer les festivités. Les deux adversaires sont à cheval et revêtus d’une solide armure. Ils se retrouvent chacun d’un côté d’une barrière de plus d’un mètre de haut et plusieurs dizaines de long, sans jamais la toucher. Jusqu’au moment où, au bruit des trompettes et des clairons, ils s’élancent l’un sur l’autre, les lances pointées sur l’adversaire afin de le désarçonner. Ce qui faisait le spectacle et égayait le public était lorsque les deux lances se rompaient sans faire tomber aucun des joueurs. (Maintenant pour rendre la populace jouasse on diffuse les Marseillais à Cancun, on a les divertissements qu’on mérite.)
Le Roi décide de se joindre au tournoi. Il possède une armure aux couleurs de sa vieille maîtresse, Diane de Poitiers. C’est ainsi de noir et de blanc vêtu qu’il remporte les premiers assauts contre le duc de Savoie et le duc de Guise. Le troisième adversaire est Gabriel de Montgomery, qu’il vainc à son tour. Contre l’usage et par amour du jeu, le Roi demande une nouvelle course à Montgomery, c’est lors de celle-ci que les deux armes ont cédé. Le Roi qui n’avait pris soin d’ajuster sa visière se voit recevoir un morceau de lance dans l’œil droit.
La souffrance du roi
Dès l’accident, le Roi, chancelant sur sa monture, est transporté au château des Tournelles. Il perd la parole, puis connaissance. Les médecins s’affolent, le cerveau a dû être touché. Bien vu. Il s’agit d’une méningo-encéphalite consécutive à un traumatisme. C’est ce qu’ils disent.
Bon, je suis pas médecin, mais j’ai quelques bases (j’ai roulé des pelles à un interne une fois) (non c’est pas vrai, mais j’aurai bien aimé). Reprenons, je sais que le suffixe -ite signifie la présence d’une inflammation, soit dans notre cas une inflammation des méninges et de l’encéphale (Je suis super douée en médecine, je sais repérer quand j’ai une bronchite du coup, ou une gastrite, une rhinite…).
Ambroise Paré s’entraîne sur des cadavres
Ça craint pour Henri. Mais heureusement, il a un médecin efficace, ou du moins qui est plein de bonne volonté : Ambroise Paré. Lui et ses collègues vont tenter le tout pour le tout. Ils ont récupéré quatre cadavres tout frais et vont tenter de leur faire la même blessure que celle du Roi pour se rendre compte précisément des lésions. Ils disent que c’est une méningo-encéphalite provoquée par un foyer de contusion cérébrale avec épanchement sanguin dans les enveloppes de l’encéphale. Là je comprends plus rien, je pense juste que cette lance a fait de la bouillie du cerveau d’Henri II. Et ils disent aussi qu’il n’y a rien à faire.
Le Roi est mort, vive le Roi !
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La vie quotidienne d’un ouvrier au XIXème siècle. Nourriture et alcool
Budget alimentaire : La nourriture représente 62% du budget d’un ouvrier, 12% pour l’habitation, 16% pour les vêtements et après y a plus grand chose.
- Le pain représente 18% du budget alimentaire, jusqu’en 1880 la viande seulement 10%. Puis apparaissent les techniques de congélation et les viandes frigorifiques arrivent du Nouveau Monde, du bœuf élevé en plein air dans les vallées américaines. Alors que la volaille reste un mets de fête -le chapon de Noël, le magret laqué au resto-.
- L’ouvrier français consacre plus de 10% à la boisson alcoolisée, par jour 1F14 pour se nourrir et 1F24 pour picoler. Jusqu’à ce que les syndicats s’en mêlent : en effet, il faut être en bonne santé pour pouvoir lutter. Bourré tu te rends pas trop compte que tu te fais ken’ avec ton misérable salaire.
A cette époque, on boit en famille, femme, enfants. De toute façon pour trouver de l’eau potable à Paris, faut s’accrocher. Sinon ils s’assomment au bistrot et au cabaret.
Plus de 3L de pinard quotidiennement, quand même…
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