La prostitution au XIXème siècle est un sujet régulièrement traité sur Raconte-moi l’Histoire. Je vous ai déjà parle des filles de rue, celles qu’on croise sur les trottoirs, mais aussi des prostituées dans les maisons closes. Elles y passent toutes leurs journées, avec un programme bien particulier, et leurs nuits, évidemment, avec les hommes et les pratiques parfois étranges qu’ils viennent acheter.
Aujourd’hui, à l’occasion de l’exposition Splendeurs et Misères présente au Musée d’Orsay jusqu’en janvier 2016, je vous présente les autres lieux de prostitution et je vous fais gagner la reproduction d’une œuvre de l’expo parmi la sélection du site Muzeo (voir conditions en fin d’article). D’abord, instruisons nous ! Concours terminé !
Les filles de brasserie
La rue est un lieu de travail dangereux, les filles se font racketter, violer, tabasser, parfois tuer. Vu que la législation ne les aide pas vraiment, elles vont plutôt changer leurs manières de travailler. Elles vont se mettre à l’abri dans des brasseries ou des cafés.
Avec l’exposition universelle de 1867, il y a du monde à Paris, il faut servir tout le monde. Aussi, de nombreuses filles se retrouvent à vendre de la vinasse et du poulet/patates dans les bars et brasseries. Enfin, pas seulement… L’idée est de faire consommer de nombreuses bières aux soiffards puis de les conduire dans une pièce à part pour coïter sauvagement. Pour cela, les filles sont jeunes, vives, et peu vêtues, elles n’ont pas peur de montrer leur gorge et encore moins leurs cuisses.