Grossesse et accouchement en Egypte antique entre science et religieux

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Sur le blog, on aime bien parler de sexe, mais aussi des conséquences. Genre, les gamins. Aussi, vous ai-je déjà parlé de la grossesse durant la Rome Antique, le Moyen-Age et l’Ancien Régime. Aujourd’hui, on s’en va découvrir les secrets des accouchements de l’Egypte antique.

Les dieux protecteurs de la grossesse et l’accouchement

 

Avant de tomber enceinte, il est important de s’assurer de la fertilité de la femme. Bin oui, un homme ne peut pas être infertile, dites pas n’importe quoi. Seule la femme a des faiblesses. Pour être bien certain que la femme possède un utérus chaleureux, il faut faire appel à la déesse Hathor : c’est la meuf qui gère la maternité et la fertilité.

Il existe aussi une sorte de test de grossesse égyptien, bon, ça vaut ce que ça vaut, mais vaut mieux le tenter au printemps.

Le principe est simple, il suffit de lacer de l’orge et du blé dans deux sacs de toile avec du sable et des dattes. Ensuite, la nana vient chaque jour y pisser dessus. Si c’est l’orge et le blé qui germent, elle enfantera ; si c’est l’orge qui germe en premier, ce sera un garçon ; si c’est le blé ce sera une fille. En revanche, si rien ne germe, pas de gamin !  Continuer la lecture

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Kumaris, les déesses vivantes du Népal

kumari

Il y a quelques jours, je suis allée à Visa pour l’Image, à Perpignan. Le 27ème festival international de photojournalisme. En gros, il s’agit d’expositions de photographies dans plusieurs lieux du centre-ville. Chaque année, on retrouve plus ou moins les mêmes thématiques : la guerre, la guerre, la prostitution, la pauvreté, la guerre. Cette année, j’ai été surprise. Évidemment, il y avait la guerre, en Syrie, en Irak, au Burundi… Mais surtout, il y avait une exposition de photos de Stéphanie Sinclair. C’était magnifique. Plein de couleurs, surtout du rouge. La série montre la vie des Kumaris. Les déesses humaines, vivantes, du XXIème siècle. J’ai eu envie de me renseigner.

Kumari, qui est-ce ?

L’histoire se passe il y a plus de 300 ans, au XVIIIème siècle, lors de la dynastie Malla. Le dernier roi Malla de Katmandou sort chaque nuit du palais pour rejoindre une jeune fille, fille d’orfèvres, qui prétend être habitée par l’esprit de la déesse Taleju Bhavani. Le roi joue aux dès avec la meuf. C’est pas une image pour parler de parties de sexe torrides. Non, le Roi et la jeune fille jouent aux dès. D’ailleurs, Kumari, ça veut dire vierge. Et elle l’est. Or, la reine suspecte le roi de la tromper avec cette déesse. Aussi, une nuit décide t-elle de le suivre pour les espionner. La déesse s’en rend compte et elle devient un peu cinglée. Furieuse, elle part. Le roi ne la reverra jamais. Mais il peut la décrire parfaitement, et c’est ce qu’il fait. Il envoie sa garde rechercher la jeune fille, avec 32 critères.

 

Les 32 critères de la Kumari

Des pieds proportionnés. Une ligne sous la plante des pieds en cercle. Des talons proportionnés. De longs orteils. Les pieds et les mains comme un canard. Les pieds et les mains doux et délicats. Le corps en forme de feuille de saptacchata. Des cuisses comme celles d’un daim. Les organes sexuels enfoncés dans le bassin. Continuer la lecture

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