Instruments de torture, et autres trucs qui font très mal #partie2

Alors, je vous en ai déjà parlé dans un premier article où j’ai évoqué des trucs un peu dégueu qui servent à faire très mal. Eh bien, ce n’est pas fini. Voici la deuxième partie. Si tu es un peu sensible, je te conseille de ne pas lire et de ne pas regarder les images, du coup, tu peux mater quelques épisodes de Kaamelott ou lire l’article sur les bisous, c’est bien les bisous. En revanche, si ton courage et ta témérité ne te font pas défaut, voici des instruments qui humilient, blessent des gens, et parfois, les tuent.

Les liens en bleu sont des images qui font mal.

 Le tonneau à décuver

 

Alors ça, c’est vraiment un truc d’ivrogne. La cellule de dégrisement du XVème siècle. T’es bourré en pleine rue, tu es relou, hop ni une ni deux on te fout dans le tonneau. Concrètement, t’as l’air d’un sacré con mais ça ne fait pas mal. Tu as de quoi passer la tête et les jambes, tu peux donc te déplacer. Parfois il y a une ouverture pour les bras, parfois non. Bref, ça fout la honte. Autre exemple.

 Le violon de cou

Le violon de cou c’est super proche du pilori. Le système est le même tu passes le cou et les mains dans les trois trous, et tu attends. La différence c’est que tu peux te déplacer avec le violon, alors que le pilori n’est pas mobile. D’ailleurs, il arrive parfois que le violon soit accroché à une corde, elle-même accrochée à une charrette, elle-même tirée par des animaux. Continuer la lecture

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Instruments de torture, et autres trucs qui font très mal

Il y a quelques temps, je suis allée visiter un musée de la torture et de l’Inquisition. C’tait pas mal. Enfin, je suis pas là pour faire une critique de musée, encore moins quand ils sont chers, que t’as pas … Continuer la lecture 

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Les peines de l’Inquisition, et les femmes cathares

En 1307, Bernard Gui, inquisiteur de la ville de Toulouse décide d’épurer les quartiers de la ville où se développe dangereusement l’hérésie cathare. De nombreuses personnes vont finir au bûcher, les autres vont connaître diverses peines. En effet, Bernard Gui va exercer pendant 17 années à Toulouse, 17 années durant lesquelles ont été prononcées 930 sentences.

Soit :

  • 139 acquittements,
  • 143 pénitences canoniques ou imposition de croix,
  • 152 obligations de pèlerinage en Terre-Sainte,
  • 307 emprisonnements,
  • 69 corps exhumés et brûles,
  • 22 maisons détruites,
  • 42 personnes remises au bras séculier et donc, condamnées au bûcher.

La famille de Proaude représente à elle seule quatre punitions différentes.

Le catharisme, en bref

Le terme cathare n’a été utilisé qu’au XIXème siècle. En fait, il n’y a pas vraiment de mot pour qualifier ces mecs et meufs là. Entre eux, ils s’appelaient « Apôtres », « Chrétien-es », « Bons hommes et bonnes femmes », ou encore les « Parfait-e-s ». Par facilité, j’utilise les mots cathare et hérétique. OK ?

Le catharisme commence au début du premier millénaire. Le catholicisme dénonce rapidement cette nouvelle hérésie. Depuis Constantin et le concile de Nicée de 325, la religion catholique doit être la religion unique et officielle. Point. Pas de négociation possible. Je vous en ai déjà parlé ici.

Les cathares n’ont qu’un seul but, retrouver le message du Nouveau Testament : l’idéal de l’Église chrétienne primitive et la promesse du salut. Ils excluent l’Ancien Testament, réfutent le baptême dans l’eau, et nient la transsubstantiation dans l’eucharistie. Ils sont végétariens et font preuve d’ascétisme.


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