Marie Adélaïde est une des nombreuses filles de Louis XV et Marie Leczinska. Son histoire est pour le moins pas banale et je me plais à vous la conter aujourd’hui accompagnée des dessins de Frisotte. Aussi, je vous mets dans … Continuer la lecture
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La Renaissance Italienne, ou l’art subtil d’étrangler sa meuf
Il était une fois un monsieur qui s’appelait Côme Premier. Si tu veux avoir l’air cool, tu peux dire Cosimo de’ Medici en te caressant les cheveux et en jetant un regard torride à ton écran. Moi je fais ça quand je commande des pizzas, j’aime bien. Quand je parle de Renaissance Italienne aussi. Côme Premier a été duc de Florence en 1537 puis grand-duc de Toscane. Classe. Il n’avait pas du tout vocation à l’être, mais un parent éloigné, Alexandre de Médicis, est mort sans héritier. Quelle aubaine !
Pour ne pas connaitre le même sort en faisant passer le pouvoir à une autre dynastie, Cosimo va épouser Éléonore de Tolède et construire une famille. En même temps qu’il prend place dans son duché en Toscane, il investit l’utérus de sa femme et lui fait 9 bambins. Oui, neuf. Dans le même utérus. Continuer la lecture
La (presque) Dolce Vita des Sforza
Après vous avoir conté la fabuleuse histoire du Royaume de Naples, je me penche sur l’autre extrémité de la péninsule où une autre cour connait un développement brillant. En fait, j’aime bien écrire des articles sur l’Italie, parce que j’ail’impression d’être belle et intelligente. C’est plaisant. Et puis, aussi, il y a des choses à dire. Genre, beaucoup.
Le pouvoir à Milan
Entre 1257 et 1457, la famille des Visconti a pris la tête du duché, et va le développer à gogo. Aussi, la région est très fertile, très peuplée, riche d’industrie textile et de manufacture d’armes. Et enfin, et surtout, c’est un nœud stratégique crucial du fait de sa localisation. Il contrôle le cour du Po (le fleuve, pas le téléteubé) et les cols alpins qui sont le passage vers la France et l’Empire germanique.
Ca n’a pas été fastoche pour en arriver à un tel développement, Venise et Florence ont tenté de piquer du territoire, de la richesse de l’influence. Mais la famille des Visconti a su tenir la machine correctement. Hélas, en bon chef d’entreprise, Filippo Maria Visconti a délaissé sa famille et il meurt bien évidement sans descendance directe en 1447. Du coup, à Milan, pendant quelques temps, c’est un peu le bordel. Continuer la lecture
Naples, apologie du sexe illégitime de l’enfant roi, et de l’échange aussi.
On ne va pas parler de sexe sale ici, ni de façon d’éduquer ses enfants. On va pas non plus parler des guerres d’Italie. Mais presque. On pourrait croire que le titre n’est qu’une façon de vous attirer ici, mais pas seulement. Explications.
- Le royaume de Naples
L’Italie au début du XVème siècle, c’est un peu le bordel, c’est divisé en plein de petits territoires. Parfois ce sont des républiques, parfois des royautés, parfois ils s’entretuent tous tellement qu’on ne sait pas trop.
Au milieu du siècle, la péninsule italienne est composée de cinq états principaux. En fait, les plus puissants ont profité que les plus petits s’entretuent pour s’agrandir et s’imposer. Les cinq puissances sont le royaume de Naples, les états pontificaux, le duché de Milan, et les républiques de Florence et de Venise.
L’état le plus étendu, c’est Naples, ça tombe bien c’est de lui qu’on va causer. Il est sous domination aragonaise depuis 1453. Juste avant il y avait René d’Anjou, mais les Etats Pontificaux vont légitimer l’éviction de René.
Alphonse V d’Aragon est « espagnol« , mais il va tellement kiffer Naples qu’il va en faire la capitale de son royaume, à la place de Barcelone. Il va se constituer une cour de ouf, avec des seigneurs espagnols mais aussi Italiens, le roi est passionnée d’art et de lecture, il sait bien s’entourer et sait aussi recevoir.