Comment baiser tranquille, ou la contraception à travers les siècles

Salut les internets, dans la continuité de l’histoire de l’allaitement, je vous propose aujourd’hui de découvrir l’histoire de la contraception, intimement liée à celle de l’Eglise qui a bien fait en sorte d’emmerder les générations passées, genre « MAIS SI TU AURAS … Continuer la lecture 

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La Belle Cordière, une trainée aux milles mots ?

Aujourd’hui je vous propose un article un peu particulier. Alors que j’errais comme une âme en peine sur Gallica le soir du 14 février (ne me jugez pas) je suis tombée sur une série de poèmes avec plein d’amour et un peu de sexe dedans. J’avais mis les deux yeux dans la vie de Louise Labé. C’est beau, c’est bien fait, j’ai eu envie de partager.  Et puis, en fouillant un petit peu plus, j’ai découvert un ouvrage sur la vie et les mœurs de la poétesse. J’ai décidé d’utiliser les deux pour vous la présenter.

Louise Labé, Louize L’abbé, Loyze Labé. On ne sait pas trop, on le trouve écrit sous toutes ces formes, et d’autres encore. Nous pouvons encore l’appeler la Belle Cordière, comme il était d’usage au XVIème siècle. Revenons ensemble sur son histoire:

L’éducation de Louise Labé

Le père de Louise Labé, Pierre Charly, est cordelier, il travaille le lin, la soie, et le chanvre. Et il a plein d’argent aussi. C’est pratique pour donner à sa fille une éducation digne des plus grands. Louise peut apprendre la musique, les langues Continuer la lecture

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L’allaitement obligatoire, et ta mère ?

En ce moment c’est un peu chaud de la bite en ce qui concerne les droits de la femme, un peu partout dans le monde. Vous n’avez pas trop de chance, parce que 1) je suis une fille femme 2) j’aime l’histoire 3) j’aime le droit 4) j’aime l’histoire du droit des femmes, et 5) j’aime un blog où je parle de l’histoire du droit des femmes. Vous êtes vraiment vernis.

Après l’Espagne et l’IVG, les Émirats Arabes Unis et l’allaitement. J’veux dire, moi ça me va que l’actualité me file des sujets d’articles. Mais merde. J’ai le droit de ne pas avoir d’enfant, et j’ai le droit de décider de les allaiter pendant un mois, un an ou deux, et j’ai même le droit de ne pas le faire. L’histoire nous montre (presque) qu’une mère qui de par la nature est dotée de la possibilité d’allaiter son enfant, a aussi par la société, le droit de faire ce qu’elle veut. Cependant, tout le monde a toujours voulu s’en mêler, philosophes, hygiénistes, économistes…

Antiquité

Cinq siècle avant notre ère, allaiter était très important. En effet, les croyances jouaient un grand rôle en ce qui concerne la société, et il était primordial pour chacun de les respecter. Les grecs pensaient que par le lait maternel, la mère transmettait ses valeurs et son caractère à l’enfant. Aussi, laisser son fils aux seins d’une nourrice c’était prendre le risque de récupérer son sale caractère, voire, ses pires défauts. Seules les grandes familles s’autorisaient à nourrir leurs enfants aux seins des esclaves. Mais petit à petit, face à la contrainte, les femmes vont se libérer du joug de l’allaitement et vont faire appel à des nourrices, d’autant plus que certains médecins interdisaient l’allaitement les vingts premiers jours après la naissance. Or, aujourd’hui, on nous encourage à nourrir le nouveau-né de colostrum, riche en protéines, et en tout ce qu’il faut. Les femmes qui décidaient d’allaiter pouvaient le nourrir avec du miel et du lait de chèvre les vingt premiers jours, puis le mettre au sein. Et vers l’âge de deux ans, hop, le biberon en terre cuite, c’est le début de la soupe, de bouillie et de lait animal. Continuer la lecture

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Le droit à l’avortement, retour au XIXème siècle ?

En ce moment, je ne suis pas contente. Je ne vous apprends rien, c’est tendu tendu la question de l’avortement en Espagne. Si j’ai bien tout compris, le projet de loi qui doit passer devant le Parlement espagnol n’autorise l’interruption de grossesse que dans deux cas, le viol et lorsque la grossesse présente un risque physique ou psychologique pour la mère. Bref, l’Espagne passe la marche arrière en ce qui concerne les droits de la femme (et de l’homme). Et le débat envahit la France. Aussi, je vous propose aujourd’hui de comprendre comment se déroulait un avortement dans la France du XIXème siècle. Que ça ne donne aucunes mauvaises idées aux rétrogrades de ce monde.

Edit du 24 juillet 2015 : le 21 juillet 2015, le parlement Portugais a décidé de rendre payant l’avortement jusque là aux frais de l’Etat. Un grand pas en arrière après avoir rendu en 2007 l’IVG possible et gratuit pour toutes les femmes enceintes de moins de 10 semaines.

Edit du 04 avril 2016 : la Pologne, pays déjà peu à l’aise avec l’avortement, compte bien l’interdire. Piqûre de rappel sur les risques des  avortements clandestins.

A la fin du XIXème siècle, l’avortement devient de plus en plus fréquent malgré l’illégalité, les difficultés, les douleurs, et sans tenir compte des pressions politiques, sanitaires, sociales, les femmes ont voulu échapper à la fatalité biologique des grossesses successives.

Les méthodes d’interruption de grossesse

  • Les recettes et autres potions pas tellement magiques. Elles sont effectuées par les femmes elles-mêmes. Principalement à base de persil, et plus tardivement à base de médicaments. Le taux de réussite n’atteint pas les 5%, c’est pourquoi les femmes concernées doivent nécessairement utiliser des méthodes beaucoup moins douces. Tout au long du XIXème siècle les détails des faits notés dans les décisions de justice permettent de rendre compte de la violence que pouvait générer une grossesse non désirée…

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