A Rome, la sexualité est bien plus libérée que celle qu’on connaît aujourd’hui. Un homme qui couche avec un homme, ce n’est pas de l’homosexualité, ce n’est pas réprimé, c’est juste : normal. Aussi, un homme qui couche avec un jeune homme, ce n’est pas un vieux pervers, c’est juste : normal. Enfin, un homme qui couche avec un jeune garçon, ce n’est pas de la pédophilie, c’est juste : normal. Oui, oui, vous avez bien lu. C’est normal. Voici l’histoire des pueris delicati. Soit l’histoire des mecs qui couchent avec des jeunes garçons.
L’homosexualité, le sexe entre hommes
Avant que les religions monothéistes s’en mêlent, l’homosexualité c’était pas quelque chose de profondément angoissant pour les gens et les politiques. Bien au contraire. A Rome, on a perdu l’esprit éducatif des Grecs. On ne baise pas un jeune homme pour en faire un bon citoyen, non, on le pécho parce qu’on trouve qu’il a des fesses bien rebondies et un visage d’ange. Bin oui, pas d’hypocrisie. On couche avec qui on veut. Enfin… Si on est un homme. La femme est priée de rester auprès de son mari. Sauf si tout le monde se partage dans la joie et la bonne humeur. L’adultère est réprimé, et pas qu’un peu, en témoignent les vies de Julie et sa fille, Julie…
Il y a cependant quelques règles, je vous les avais expliquées ici (le mariage à Rome au IIIème siècle), mais je recommence, pour ceux qui n’étaient pas là. Un honnête citoyen romain ne peut pas tenir un rôle passif. Sinon, c’est la honte. En revanche, il peut être actif. En gros, un mec libre peut sodomiser un esclave, mais pas le contraire, et c’est impossible entre citoyens romains. Bin oui… Ce sont des bonhommes hein, faut pas jouer à ça… Lol.
Sénèque raconte que « La passivité sexuelle est un crime pour l’homme libre, une obligation pour l’esclave, un service pour l’affranchi. »