Le gay syndrome
Tout commence aux Etats-Unis en 1980 Trois jeunes hommes homosexuels sont touchés par une forme rare de pneumonie. Le 5 juin 1981, les Centers for Disease Control d’Atlanta vont déclarer d’autres cas, sur des jeunes patients homosexuels. Bin merde… 15 jours après 31 cas identiques sont recensés. On ne sait pas ce que c’est, seulement une déficience immunitaire. On va l’appeler le « gay syndrome », ou GRID (Gay Related Immune Deficiency). Et puis on va lancer des recherches et à la fin de l’année 1981, on sait que la maladie est sexuellement transmissible, mais pas seulement. Le sang est aussi un moyen de transmettre la maladie. Du coup, les homosexuels ne sont pas les seuls touchés, on compte également les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les personnes transfusées.
En 1982, la maladie prend une ampleur mondiale et des chercheurs de nombreux pays s’unissent pour trouver des réponses. En France, la maladie est observée chez des hémophiles transfusés. Il semblerait que ce soit un virus.
Le sida
C’est le scientifique Bruce Voeller qui va utiliser pour la première fois le nom AIDS (Sida en francais). Après des mois de recherches, les chercheurs peuvent montrer le lien de causalité entre le virus et la maladie qu’on nomme « Lymphadenopathy Associated Virus » ou LAV, qui deviendra VIH-1. On travaille aussi sur le dépistage, ne pas attendre avant d’être pris en charge, même si concrètement, on a pas les moyens de lutter. On fait aussi des recherches sur des chimpanzés. Continuer la lecture